John Degenkolb : « Finir les Classiques sur une bonne note »
À l’exception d’une belle éclaircie sur Gand-Wevelgem, où il a accroché une jolie deuxième place au sprint, derrière Alexander Kristoff (UAE Team Emirates), John Degenkolb a été plutôt discret depuis l’ouverture des Classiques. L’Allemand de 30 ans n’a d’ailleurs pas pesé sur les deux premiers Monuments de la saison, Milan-Sanremo (84e) et le Tour des Flandres (29e). Il espère évidemment que la donne sera différente sur l’Enfer du Nord, dimanche, dans une épreuve où il a levé les bras en 2015.
« Ce n’est jamais simple de prédire ce qui va se passer, nous a-t-il confié ce samedi lors de la présentation des équipes. Je pense que je suis prêt. Je suis en bonne condition. Je suis impatient d’être à demain. C’est une grosse opportunité pour moi et pour l’équipe de finir les Classiques sur une bonne note et enfin rapporter un gros résultat. Dans cette course, tout peut se produire. Il faut être devant, il faut garder de l’énergie. Mais il ne faut aussi pas avoir peur de dépenser de l’énergie à certains moments clés pour garder sa place à l’avant. Car parfois, la décision se fait de loin et il faut accompagner. Le moment clé, ce sera entre 50 et 30 kilomètres de l’arrivée. C’est toujours crucial à ce moment là. On l’a vu avec Sagan l’an passé. »
Aussi, Degenkolb revient sur les terres de sa victoire, mémorable et émouvante, lors du dernier Tour de France. « Cette victoire été très importante, a-t-il confirmé. J’avais beaucoup travaillé pour ça, et après coup, ce succès me donne beaucoup de confiance et m’aide à rester calme et concentré sur les choses importantes. »