117ème Paris-Roubaix : La présentation détaillée
117e Paris-Roubaix (1.UWT), dimanche 13 avril 2019
Compiègne > Roubaix, 257km (dont 54,5 km de pavés)
Palmarès
2018 – Peter Sagan
2017 – Greg Van Avermaet
2016 – Mathew Hayman
2015 – John Degenkolb
2014 – Niki Terpstra
2013 – Fabian Cancellara
2012 – Tom Boonen
2011 – Johan Vansummeren
2010 – Fabian Cancellara
2009 – Tom Boonen
2008 – Tom Boonen
Recordmen de victoires : Tom Boonen, Roger de Vlaeminck (4)
Informations
Même pour ceux qui préfèrent le Tour des Flandres à Paris-Roubaix, un constat s’impose : Paris-Roubaix est la course la plus atypique de l’année. C’est d’ailleurs une des raisons qui lui vaut le surnom de « Reine des Classiques ». Le départ en lui-même se fait sur les pavés de la Place du Général De Gaulle, en face du Palais de Compiègne, où règne naturellement une ambiance très particulière le dimanche matin. Ce n’est pas le grand show du Tour des Flandres et son immense podium, sa musique qui fait trembler les murs, mais à l’évidence, l’atmosphère palpable annonce une journée pas comme les autres.
Poursuivons le parallèle. Au Tour des Flandres, il y a des hauts lieux, des montées pavées autour desquelles la course s’organise, se dessine. À Paris-Roubaix, il y a certes aussi des points stratégiques comme la Trouée d’Arenberg, le secteur de Mons-en-Pévèle ou celui du Carrefour de l’Arbre (les trois seuls secteurs notés 5 étoiles), mais à partir du kilomètre 93,5 et l’entrée du secteur de Troisvilles, c’est « l’Enfer » qui commence et qui ne s’arrêtera plus qu’au vélodrome de Roubaix, ou presque. À partir de cet instant, les pavés s’enchaînent à toute vitesse et les coureurs sont secoués dans tous les sens. Tout peut arriver à tout moment. Sur ces routes étroites et cassantes, les voitures de directeur sportif sont vite reléguées très loin, et le moindre incident mécanique ou la chute la plus banale peuvent mettre fin à tout espoir de résultat. Même les plus « chanceux » doivent traverser une vraie galère pour réparer, se relever, et revenir dans la course. D’où l’intérêt des nombreux assistants qui se positionnent le long du parcours. Il peut certes y avoir quelques petits moments de répit entre deux secteurs, mais globalement, Paris-Roubaix est une course qui se dispute sans temps morts, à un rythme effréné du début à la fin.
Le parcours de Paris-Roubaix 2019 reste dans la même lignée que les années précédentes même s’il y a quelques évolutions minimes (lire ici) en début de parcours mais qui ne change rien à la difficulté et à la physionomie générale du tracé. Tout commence par la première partie toute plate entre Compiègne et Troisvilles. Il n’y a pas de difficulté particulière et c’est habituellement le moment pour l’échappée matinale de se dessiner… Sauf que ces dernières années, et encore plus depuis que l’épreuve est retransmise en intégralité à la télévision, l’échappée a bien du mal à se constituer. Selon la direction et la puissance du vent, l’allure peut même êtres très rapide sur les quatre-vingt-dix premiers kilomètres. Aussi, sur les vingt derniers kilomètres de ce premier tronçon, la lutte commence à faire rage pour se positionner en vue du premier secteur.
Troisvilles c’est le point de départ. C’est là que l’Enfer du Nord s’ouvre vraiment face aux coureurs. C’est un peloton groupé et massif qui s’y présente en général, et il y a des dégâts. Les secteurs qui suivent : Briastres, Saint-Python, Quiévy ne sont pas les plus difficiles mais ils étirent le peloton et éliminent immédiatement les plus faibles, et les plus malchanceux. S’ensuit rapidement la trilogie Verchain-Maugré/Quérénaing/Maing puis un petit temps de latence pendant que la course passe Denain. C’est alors le premier gros morceau avec le secteur d’Haveluy, cassant mais pas décisif puis la mythique Trouée d’Arenberg, empruntée pour la première fois en 1968. À la sortie de celle-ci, une première véritable sélection s’est effectuée. Sur la longue ligne droite qui mène à Wallers, on compte ceux qui sont là, on cherche les absents, mais pas le temps de se reposer ou de souffler qu’arrive le secteur de Wallers, puis celui de Wandignies, ceux de Brillon puis Sars-et-Rosière avant une première vraie, mais très courte pause, à l’occasion du ravitaillement de Beuvry-la-forêt. À ce moment-là, on entre dans une troisième phase de la course.
Après le « ravito », arrive très vite le secteur de Beuvry puis le difficile pavé d’Orchies. Une grosse sélection est alors déjà faite et on arrive à un autre point stratégique, le secteur de Mons-en-Pévèle (juste précédé du difficile secteur d’Auchy, 4 étoiles). Pour les coureurs qui veulent tenter de loin plutôt qu’attendre le Carrefour de l’Arbre, Mons-en-Pévèle est le secteur qui propose le terrain parfait pour créer une sélection. Il est rapidement suivi du court pavé d’Avelin, puis de celui d’Ennevelin. Il y a ensuite un peu plus de route avant Cysoing, simplement entrecoupée du secteur de Templeuve. À Cysoing, c’est l’acte final qui débute avec le pavé éponyme puis celui de Bourghelles et enfin l’enchaînement décisif Camphin-en-Pévèle****/Carrefour de l’Arbre*****/Gruson**. Après ça, c’est le retour vers Roubaix avec comme seul réel obstacle le pavé d’Hem. Il y a certes un dernier secteur répertorié, dans la commune d’arrivée, mais sa difficulté toute relative ne produit généralement pas de différence. Finalement, après 256,5 kilomètres de course, les coureurs entrent dans le vélodrome de Roubaix pour un tour et demi, où les spectateurs acclament tant les prétendants à la victoire que les « simples » finishers.
Les prétendants au sacre, justement, sont pléiade cette saison. Aucune individualité ne ressort franchement du lot cette année, et une dizaine d’hommes semble en mesure d’aller lever les bras sur le vélodrome. C’est d’ailleurs la course de la dernière chance pour tous ceux qui n’ont pas encore raflé la moindre Classique pavée en 2019. On pense naturellement au tenant du titre sur l’Enfer du Nord, Peter Sagan (Bora-hansgrohe), dans le dur depuis le début de la campagne printanière, mais aussi au vainqueur de l’édition 2017, Greg Van Avermaet (CCC), jusque là orphelin de tout succès majeur cette saison. Au rang des favoris se dégagent également Wout Van Aert (Jumbo-Visma), treizième lors de sa première venue sur Roubaix l’an passé et impressionnant ces dernières semaines, Alexander Kristoff (UAE Team Emirates), lauréat de Gand-Wevelgem et 3e du Ronde le week-end dernier, mais aussi Oliver Naesen (AG2R-La Mondiale), qui n’a jamais semblé aussi fort.
En dehors des individualités, on note également la présence de très forts collectifs, comme ceux de Deceuninck-Quick Step (Zdenek Stybar, Philippe Gilbert, Yves Lampaert, Florian Sénéchal, Kasper Asgreen) ou Sky (Ian Stannard, Luke Rowe, Gianni Moscon, Dylan van Baarl). Cela fait déjà beaucoup de monde, mais on peut aussi ajouter John Degenkolb, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo), Sep Vanmarcke, Taylor Phinney, Sebastian Langeveld (EF Education First), Matteo Trentin (Mitchelton-Scott), Adrien Petit, Damien Gaudin (Direct Energie), Arnaud Démare, Stefan Küng (Groupama-FDJ), Nils Politt (Katusha-Alpecin), Jens Keukeleire, Tiesj Benoot (Lotto-Soudal), Magnus Cort (Astana), Edvald Boasson Hagen (Dimension Data) ou bien Lars Boom (Roompot-Charles) au rang des coureurs capables de jouer les premiers rôles ce dimanche. Plus ouverte que jamais, cette édition 2019 doit maintenant tenir toutes ses promesses.
Les 29 secteurs pavés de Paris-Roubaix
29 : Troisvilles à Inchy (km 97,5 – 0,9 km) **
28 : Briastre à Viesly (km 108,5 – 3 km) **** (secteur Michael Goolaerts)
27 : Viesly à Quiévy (km 101,5 – 1,8 km) ***
26 : Quiévy à Saint-Python (km 116 – 3,7 km) ****
25 : Saint-Python (km 118,5 – 1,5 km) **
24 : Vertain à Sain-Martin-sur-Ecaillon (km 127,5 – 2,3 km) ***
23 : Verchain-Maugré à Quérénaing (km 136,5 – 1,6 km) ***
22 : Quérénaing à Maing (km 140,5 – 2,5 km) ***
21 : Maing à Monchaux-sur-Ecaillon (km 142,5 – 1,6 km) ***
20 : Haveluy à Wallers (km 156,5 – 2,5 km) ****
19 : Trouée d’Arenberg (km 164,5 – 2,3 km) *****
18 : Wallers à Hélesmes (km 170 – 1,6 km) ***
17 : Hornaing à Wandignies (km 179 – 3,7 km) ****
16 : Warlaing à Brillon (km 185 – 2,4 km) ***
15 : Tilloy à Sars-et-Rosières (km 188,5 – 2,4 km) ****
14 : Beuvry à Orchies (km 194 – 1,4 km) ***
13 : Orchies (km 199 – 1,7 km) ***
12 : Auchy à Bersée (km 206,5 – 2,7 km) ****
11 : Mons-en-Pévèle (km 212 – 3 km) *****
10 : Mérignies à Avelin (km 215,5 – 0,7 km) **
9 : Pont-Thibault à Ennevelin (km 220 – 1,4 km) ***
8 : Templeuve – L’Epinette (km 224 – 0,2 km) *
8 : Templeuve – Moulin-de-Vertain (km 225 – 0,5 km) **
7 : Cysoing à Bourghelles (km 232 – 1,3 km) ***
6 : Bourghelles à Wannehain (km 234,5 – 1,1 km) ***
5 : Camphin-en-Pévèle (km 239,5 – 1,8 km) ****
4 : Carrefour de l’Arbre (km 242,5 – 2,1 km) *****
3 : Gruson (km 244 – 1,1 km) **
2 : Willems à Hem (km 251 – 1,4 km) ***
1 : Roubaix (km 256 – 0,3 km) *
Total : 54,5 km de pavés sur 257 km de course (les étoiles correspondent au niveau de difficulté des secteurs : plus il y a d’étoiles, plus c’est difficile / classification faite par ASO)
Carte et profil
Itinéraire horaire
Liste des partants
BORA – HANSGROHE
1 – SAGAN Peter SVK
2 – BODNAR Maciej POL
3 – BURGHARDT Marcus GER
4 – OSS Daniel ITA
5 – SAGAN Juraj SVK
6 – SCHILLINGER Andreas GER
7 – SELIG Rüdiger GER
AG2R LA MONDIALE
11 – DILLIER Silvan SUI
12 – DENZ Nico GER
13 – DUVAL Julien FRA
14 – GODON Dorian FRA
15 – GOUGEARD Alexis FRA
16 – NAESEN Oliver BEL
17 – VANDENBERGH Stijn BEL
CCC TEAM
21 – VAN AVERMAET Greg BEL
22 – GRADEK Kamil POL
23 – SCHÄR Michael SUI
24 – VAN HOECKE Gijs BEL
25 – VAN HOOYDONCK Nathan BEL
26 – VAN KEIRSBULCK Guillaume BEL
27 – WISNIOWSKI Lukasz POL
TREK – SEGAFREDO
31 – DEGENKOLB John GER
32 – DE KORT Koen NED
33 – KIRSCH Alex LUX
34 – MULLEN Ryan IRL
35 – PEDERSEN Mads DEN
36 – STUYVEN Jasper BEL
37 – THEUNS Edward BEL
EF EDUCATION FIRST
41 – VANMARCKE Sep BEL
42 – BRESCHEL Matti DEN
43 – DOCKER Mitchell AUS
44 – VAN DEN BERG Julius NED
45 – LANGEVELD Sebastian NED
46 – PHINNEY Taylor USA
47 – SCULLY Tom NZL
TEAM KATUSHA ALPECIN
51 – POLITT Nils GER
52 – BIERMANS Jenthe BEL
53 – DEBUSSCHERE Jens BEL
54 – HALLER Marco AUT
55 – HOLLENSTEIN Reto SUI
56 – SCHMIDT WÜRTZ Mads DEN
57 – ZABEL Rick GER
DECEUNINCK-QUICK-STEP
61 – ŠTYBAR Zdenek CZE
62 – ASGREEN Kasper DEN
63 – DECLERCQ Tim BEL
64 – GILBERT Philippe BEL
65 – KEISSE Iljo BEL
66 – LAMPAERT Yves BEL
67 – SENECHAL Florian FRA
TOTAL DIRECT ENERGIE
71 – PETIT Adrien FRA
72 – CARDIS Romain FRA
73 – GAUDIN Damien FRA
74 – GENE Yohann FRA
75 – LIGTHART Pim NED
76 – PICHOT Alexandre FRA
77 – TURGIS Anthony FRA
MITCHELTON – SCOTT
81 – TRENTIN Matteo ITA
82 – AFFINI Edoardo ITA
83 – BAUER Jack NZL
85 – HEPBURN Michael AUS
86 – MEZGEC Luka SLO
87 – SCOTSON Callum AUS
88 – STANNARD Robert AUS
GROUPAMA – FDJ
91 – DEMARE Arnaud FRA
92 – GUARNIERI Jacopo ITA
93 – KONOVALOVAS Ignatas LTU
94 – KÜNG Stefan SUI
95 – LE GAC Olivier FRA
96 – SARREAU Marc FRA
97 – SINKELDAM Ramon NED
LOTTO SOUDAL
101 – KEUKELEIRE Jens BEL
102 – BENOOT Tiesj BEL
103 – DEWULF Stan BEL
104 – FRISON Frederik BEL
105 – MAES Nikolas BEL
106 – NAESEN Lawrence BEL
107 – VAN GOETHEM Brian NED
TEAM JUMBO – VISMA
111 – VAN AERT Wout BEL
112 – EENKHOORN Pascal NED
114 – TEUNISSEN Mike NED
115 – VAN DER HOORN Taco NED
116 – VAN POPPEL Danny NED
117 – WYNANTS Maarten BEL
118 – ROOSEN Timo NED
TEAM SKY
121 – ROWE Luke GBR
122 – DOULL Owain GBR
123 – GANNA Filippo ITA
124 – KNEES Christian GER
125 – MOSCON Gianni ITA
126 – STANNARD Ian GBR
127 – VAN BAARLE Dylan NED
UAE TEAM EMIRATES
131 – KRISTOFF Alexander NOR
132 – BOHLI Tom SUI
133 – BYSTRØM Sven Erik NOR
134 – GAVIRIA Fernando COL
135 – LAENGEN Vegard Stake NOR
136 – MARCATO Marco ITA
137 – PHILIPSEN Jasper BEL
COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS
141 – LAPORTE Christophe FRA
142 – FORTIN Filippo ITA
143 – HOFSTETTER Hugo FRA
144 – LEMOINE Cyril FRA
145 – TOUZE Damien FRA
146 – VAN LERBERGHE Bert BEL
147 – VANBILSEN Kenneth BEL
ASTANA PRO TEAM
151 – NIELSEN Magnus Cort DEN
152 – BALLERINI Davide ITA
153 – BIZHIGITOV Zhandos KAZ
154 – DE VREESE Laurens BEL
155 – FOMINYKH Daniil KAZ
156 – GRUZDEV Dmitriy KAZ
157 – HOULE Hugo CAN
BAHRAIN – MERIDA
161 – MOHORIC Matej SLO
162 – BAUHAUS Phil GER
163 – GARCIA CORTINA Ivan ESP
164 – HAUSSLER Heinrich AUS
165 – KOREN Kristijan SLO
166 – SIEBERG Marcel GER
167 – TRATNIK Jan SLO
MOVISTAR TEAM
171 – ROELANDTS Jurgen BEL
172 – ARCAS Jorge ESP
173 – BENNATI Daniele ITA
174 – CASTRILLO ZAPATER Jaime ESP
175 – ERVITI Imanol ESP
176 – SEPULVEDA Eduardo ARG
177 – SÜTTERLIN Jasha GER
WANTY – GOBERT CYCLING TEAM
181 – BACKAERT Frederik BEL
183 – DE WINTER Ludwig BEL
184 – DUPONT Timothy BEL
185 – KREDER Wesley NED
186 – VALLEE Boris BEL
187 – VANSPEYBROUCK Pieter BEL
189 – DEVRIENDT Tom BEL
TEAM DIMENSION DATA
191 – HAGEN Edvald Boasson NOR
192 – BAK YTTING Lars DEN
193 – EISEL Bernhard AUT
194 – JANSE VAN RENSBURG Reinardt RSA
195 – THOMSON Jay Robert RSA
196 – TILLER Rasmus fossum NOR
197 – VERMOTE Julien BEL
TEAM ARKEA – SAMSIC
201 – GREIPEL André GER
202 – BONNAMOUR Franck FRA
203 – FEILLU Brice FRA
204 – JARRIER Benoit FRA
205 – RIOU Alan FRA
206 – RUSSO Clément FRA
207 – WELTEN Bram NED
TEAM SUNWEB
211 – ARNDT Nikias GER
212 – BOL Cees NED
213 – CURVERS Roy NED
214 – KÄMNA Lennard GER
215 – KRAGH ANDERSEN Asbjørn DEN
216 – PEDERSEN Casper Phillip DEN
217 – WALSCHEID Maximilian Richard GER
VITAL CONCEPT – B&B HOTELS
221 – DE BACKER Bert BEL
222 – BOECKMANS Kris BEL
223 – ERMENAULT Corentin FRA
224 – LECROQ Jérémy FRA
225 – MORICE Julien FRA
226 – TURGIS Jimmy FRA
227 – VAN GENECHTEN Jonas BEL
ROOMPOT – CHARLES
231 – BOOM Lars NED
232 – ASSELMAN Jesper NED
233 – LEYSEN Senne BEL
235 – TIMMERMANS Justin NED
236 – VAN GINNEKEN Sjoerd NED
237 – VAN POPPEL Boy NED
238 – VAN STAEYEN Michaël BEL
DELKO MARSEILLE PROVENCE
241 – SISKEVICIUS Evaldas LTU
242 – ARERUYA Joseph RWA
243 – FILOSI Iuri ITA
244 – JONES Brenton AUS
245 – KASPERKIEWICZ Przemyslaw POL
246 – LEVEAU Jérémy FRA
247 – TRARIEUX Julien FR
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