Julian Alaphilippe : « Je n’ai aucun complexe »
Lors des différentes conférences de presse précédant la course en ligne des Mondiaux, le nom de Julian Alaphilippe est revenu dans la bouche de certains des favoris ou outsiders pour le maillot irisé. De retour à un très bon niveau lors de la Vuelta, après une blessure au genou persistante, le coureur de la Quick Step Floors figure ainsi, ce dimanche, parmi les concurrents au sacre mondial, de l’avis même de ses adversaires. En particulier de celui de Philippe Gilbert, son habituel coéquipier. « J’espère surtout être à 100% de ma condition, a tranché le Tricolore auprès de L’Equipe. Je veux rentrer lundi chez moi sans regrets, fier d’avoir porté le maillot de l’équipe de France. »
Forcé de manquer les Ardennaises et le Tour, ses deux grands objectifs de la saison, Alaphilippe a su rebondir pour aujourd’hui postuler au maillot arc-en-ciel, qu’aucun Français n’a ramené depuis Laurent Brochard en 1997. « Vingt ans ou l’an dernier, on veut gagner ce maillot, a-t-il assuré. C’est quelque chose qui nous porte. On a les cartes pour jouer. On a une belle équipe, avec des coureurs courageux, avec la capacité d’être présent sur ce parcours. Tout le monde est en forme, très motivé, sait ce qu’il a à faire. »
Alaphilippe est lui le leader clair et désigné du côté de l’équipe de France. Il sera ainsi protégé jusque dans le final, où ce sera alors à son tour de jouer et de se mêler à la lutte avec les grands favoris, dont le double tenant du titre Peter Sagan. « Nous sommes deux coureurs avec des caractéristiques différentes, nous n’avons pas le même palmarès, a rappelé le jeune homme. Je me suis souvent retrouvé près de lui, mais on ne peut pas comparer avec Milan-San Remo. Un championnat du monde c’est particulier et je n’en n’ai pas fait cinquante, mais je n’ai aucun complexe. »