Milan-San Remo : Lotto-Soudal avec plusieurs cartes
Troisième de Milan-San Remo la saison passée grâce à Jürgen Roelandts, la formation Lotto-Soudal pourra compter sur une équipe encore compétitive cette année pour tenter de faire au moins aussi bien. Roelandts, dont ce sera la huitième participation à la Primavera, fait évidemment partie de la sélection, au même titre que Tony Gallopin, neuvième en 2015, Tim Wellens, en belle forme en ce début d’année, ainsi que Tiesj Benoot, pour qui ce sera une grande découverte. Pour briller, l’écurie de Marc Sergeant devra toutefois espérer une course assez sélective puisqu’en l’absence d’Andre Greipel, elle ne dispose pas d’un sprinteur de classe mondiale. Jens Debusschere, s’il ne se met pas au service des quatre hommes cités au préalable, pourrait malgré tout faire jouer sa vitesse sur la Via Roma. Lars Bak, Marcel Sieberg et Tomasz Marczynski seront pour leur part totalement rattachés à leurs leaders.
Sur la boîte en 2016, Jürgen Roelandts, a fait part de son enthousiasme de sa confiance à l’approche de l’évènement : « Je me sens bien. J’ai attrapé un rhume sur les Strade Bianche et une lourde sinusite m’a bloqué, mais c’est fini désormais. Il était important de récupérer complètement et c’est ce que j’ai fait. Le plan était d’améliorer ma condition pendant Tirreno-Adriatico. Les étapes difficiles et le beau temps ont constitué des conditions idéales pour me préparer à Milan-Sanremo et au reste de la saison des Classiques. J’ai pris de la force au cours de la dernière semaine. Tirreno-Adriatico a été une excellente préparation pour Milan-San Remo. »
Grandement motivé, le Belge souhaite une course de mouvements et une météo favorable samedi. « Le scénario idéal pour gagner, c’est un peu comme celui de l’année dernière, quand j’ai fait troisième, a-t-il expliqué. J’espère qu’il n’y aura pas de vent de face, et donc qu’il y aura plus d’attaques sur le Poggio pour qu’un petit groupe se détache. À ce moment-là, c’est à moi de réagir et de sauter dans les roues. La possibilité de gagner est toujours plus grande de cette manière. S’il y a un fort vent de face, il est impossible de creuser sur le peloton. Il faut alors gagner le sprint massif, ce qui est évidemment plus difficile pour moi. Il se pourrait que la course explose dans la Cipressa mais je pense que ça se décidera sur le Poggio. Je me concentre sur moi-même et je ne regarde personne d’autre. La concurrence est trop large pour se concentrer sur eux. Je suis impatient d’être à samedi ! C’est l’une des plus belles courses de la saison. Milan-San Remo figure sur la liste de mes trois courses préférées. Et je sais que j’ai une chance de faire un bon résultat ».