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Julian Alaphilippe : « Une immense fierté »

Julian Alaphilippe monumental. Le coureur français de la Deceuninck-Quick Step a remporté ce samedi Milan-Sanremo, le premier Monument de sa carrière. Son succès s’est dessiné dans le final, en contrant l’offensive de Simon Clarke, le premier à avoir créer un écart sur le Poggio. Alors suivi par un groupe de costauds comprenant notamment Peter Sagan et Matteo Trentin, Alaphilippe a réglé ses rivaux au sprint sur la Via Roma. Il signe ici la septième victoire de sa saison, devant Oliver Naesen et Michal Kwiatkowski, le vainqueur de l’édition 2017.

« C’est encore un peu difficile à décrire, mais c’est une immense fierté. Personnelle d’abord, mais aussi pour mon équipe, a-t-il réagi à notre micro peu après les cérémonies de podium. Ils ont accompli un gros travail. J’avais à cœur de pas me louper. C’est vraiment une magnifique journée. La pression? J’y suis habituée depuis quelques années, mais ici je la sentais vraiment. Les gens me voyaient gagner alors que rien n’était fait. J’ai répondu de la meilleure des manières et j’ai surtout été là où je m’attendais moi. »

« Quand j’ai passé la ligne, j’ai vu les larmes de mes coéquipiers, c’est indescriptible »

Il faut dire que les performances d’Alaphilippe ces dernières semaines incitaient à la confiance. Tous les favoris se méfiaient de lui. Ceux qui en étaient capables ont, de fait, vite réagi à son accélération sur le Poggio. « Une fois que j’ai fait la sélection, je savais que les hommes rapides voulaient un sprint avec ce petit groupe. Moi j’avais besoin de récupérer un peu, nous a décrit Alaphilippe. Ce n’était pas facile à gérer et c’est là aussi que je suis fier de moi. J’ai vraiment gardé mon calme : quand à 500 mètres j’ai vu Mohoric déboîter, je me suis dit « s’il part, il va gagner » donc j’y suis allé, et j’ai tout mis jusqu’à la ligne. »

Il a alors réglé, dans l’ordre, Oliver Naesen, Michal Kwiatkowski et Peter Sagan. « C’est juste incroyable, se réjouissait alors Alaphilippe, encore sous le choc de sa performance. Quand j’ai passé la ligne, j’ai vu les larmes de mes coéquipiers, c’est indescriptible. Je suis fier de ce qu’on a fait, c’est magnifique. Peut-être qu’il y a deux ans j’aurai attaqué à 2km. Là, j’avais confiance en moi, j’ai fait juste ce qu’il fallait. Je ne sais même pas comment l’expliquer, c’est en moi. » Désormais, le Français va profiter de quelques jours de repos avant de reprendre la route sur le Tour du Pays Basque.

L’intégralité de sa réaction est à écouter ci-dessous : 

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