Arnaud Démare : « Je me voyais gagner »

Rarement la Groupama-FDJ et Arnaud Démare auront autant montré les muscles sur un « Monument » du cyclisme. Ce samedi, dans les quarante derniers kilomètres de Milan-Sanremo, les poulains de Marc Madiot ont quasiment réalisé le sans-faute. Le champion de France n’a ainsi quasiment jamais quitté les avant-postes du peloton, du pied de la Cipressa jusqu’à la descente du Poggio. Dans cette dernière difficulté, il était d’ailleurs aux premières loges pour voir Vincenzo Nibali surgir et prendre le large. Pariant sur un sprint, le Picard ne s’est d’abord pas inquiété et pensait alors bien rééditer son exploit de 2016. Sauf que le Requin de Messine est parvenu à résister jusqu’au bout, et Arnaud Démare n’a alors pu jouer que la deuxième place, finalement la propriété de Caleb Ewan (Mitchelton-Scott). Mais deux ans après son triomphe sur la Via Roma, il a de nouveau prouvé qu’il était un sérieux prétendant à la Classicissima, et ce pendant encore quelques années.

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