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Peter Sagan : « Je ne savais pas (que le Nieuwsblad) était World Tour »

Après sa deuxième place la veille à Gand sur l’Omloop Het Nieuwsblad, Peter Sagan (Bora – Hansgrohe) remporte son premier Kuurne-Bruxelles-Kuurne dans une course intense où le Champion du Monde a encore fait parler sa science de la course. Sagan ne repart donc pas bredouille de ce week-end d’ouverture contrairement à l’an passé. Fidèle à lui-même, le Champion du Monde ne manque pas d’humour et de simplicité après sa victoire. On vous livre sa réaction telle quelle.

 

Peter Sagan, vous aviez dit hier que vous étiez là pour vous entraîner. C’est plutôt pas mal pour un entrainement.
Je suis vraiment content. Hier j’ai gâché beaucoup d’énergie pour être devant et finalement arriver deuxième. Aujourd’hui j’avais l’expérience de l’an passé. J’avais attaqué trop tôt et dans le final tout le peloton était revenu. Le coureur devant s’était imposé (Jasper Stuyven, ndlr) et le peloton avait fait le sprint, c’est ce que je ne voulais pas cette année. J’ai juste attendu. Beaucoup d’équipes avaient beaucoup de coureurs : Quick Step, BMC, Trek. Je me suis dit que je n’étais pas là pour faire le travail car ce n’était pas dans mon intérêt. C’était mieux pour moi si le peloton revenait et si on arrivait pour le sprint. A la fin, en passant une première fois sur la ligne d’arrivée, le coureur a juste attaqué (Jasper Stuyven, ndlr) et je me suis dit « ils y vont ! ». Alors on est parti en échappée et c’était bien. J’étais content que chacun travaille dans ce groupe de cinq. C’était bien. J’ai pu gagné et j’en suis satisfait.

Il y a encore des choses à améliorer avant les grandes courses ?
On verra. Tout ne dépend pas de la condition mais des résultats. Si je me sens mal et que je peux gagner, ce n’est pas mal non plus. J’espère qu’avec la période qui arrive, avec les grandes courses, je peux encore améliorer ma condition.

Il y a une différence pour vous entre gagner ici plutôt qu’hier le Nieuwsblad ?
La différence c’est qu’hier c’était World Tour, et aujourd’hui ça ne l’était pas et ça je ne le savais pas (rires). Je pensais que je courrais une course normale. L’an passé ça ne l’était pas (World Tour)… Je voulais courir ici après un mois de stages d’entraînement, je voulais courir ici pour être prêt pour Strade Bianche, Tirreno Adriatico et les classiques. J’ai choisi ce programme.

Mais y-a-t’il une différence pour vous entre ces deux courses ?
Mais qu’est que la victoire, la deuxième place ou la troisième place ? C’est quoi ?… Je veux dire si vous gagnez avec 10’ d’avance, 5’ ou 30’’, vous pouvez dire : « ok, j’ai gagné ! ». Mais si vous perdez pour 1 centimètre, c’est… vous courrez six heures et vous perdez pour 1 centimètre. Tout le monde se rappellera du vainqueur. C’est la course. Que pouvais-je faire ? J’étais devant. J’ai perdu avec un vélo d’écart, je ne sais plus bien. C’est la course. Et on a encore une centaine de course à faire devant… et peut-être encore un millier dans la carrière. Je ne sais pas…

Vous vous sentez meilleur que l’an passé au même moment ?
Je ne peux dire. L’an passé j’ai fait d’autres types de course. Hier c’était pareil. Aujourd’hui j’ai couru comme un fou jusqu’à la fin alors que l’an passé je voulais juste finir la course. Peut-être c’est la différence. Je reste plus calme, relax.

Qu’avez-vous appris de vos adversaires ?
Bien sûr ils sont bons ! Mais on ne peut pas dire maintenant comment ils seront dans un mois. Il peut se passer beaucoup de choses. On a encore beaucoup de courses à faire. Nous ne sommes pas toujours à 100%. On peut aussi se blesser… Chaque course est différente. Un jour vous pouvez avoir un bon jour et un autre un jour sans.

Vous aussi vous pouvez avoir un jour sans ?
Certainement ! Tout le monde peut en avoir.

Vous avez dit que vous ne saviez pas que c’était World Tour hier. Ça aurait changé quelque chose si vous aviez su ?
C’est le passé. Personne ne sait… (rires) si ça aurait pu être différent. C’est ma faute, désolé.

Sur le vélo vous semblez prendre du plaisir…
Vous croyez ?!

… mais prenez-vous autant de plaisir sur les à côtés ? Dans le sens où vous déchainez les passions dans le public.
C’est bien ! Si les personnes ne sont pas contentes, pourquoi ferions nous ce job ? Ce n’est pas important pour moi mais si on peut rendre les gens heureux, c’est une bonne chose. C’est le sport. C’est l’aspiration du sport, de motiver les gens.

 

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