Bob Jungels : « Au final, c’était un chrono de 20 kilomètres… »
Depuis son passage chez les professionnels en 2013, Bob Jungels n’avait jusque là affronté que deux Classiques pavées. Et c’était justement lors de sa toute première année dans l’élite. À l’époque, Radioshack-Leopard l’avait envoyé disputer À Travers les Flandres (abandon) et Paris-Roubaix (83e). Depuis, malgré des dispositions certaines, et un succès sur l’Enfer du Nord Espoirs (2012) pour le prouver, le Luxembourgeois n’avait plus foulé le pavé. À l’exception des deux étapes de ce style rencontrées sur les Tours de France 2015 et 2018. Durant l’intersaison, après en avoir discuté avec ses dirigeants, Jungels a finalement franchi le pas et décidé de revenir sur ces épreuves si spécifiques.
Cela débutait donc ce week-end, avec les deux premières Classiques de la saison. Dans le coup bien qu’en second rideau sur l’Omloop Het Nieuwsblad samedi (16e), le vainqueur du dernier Liège-Bastogne-Liège a confirmé les attentes dès sa seconde sortie sur les pavés. Ce dimanche, il a non seulement prouvé qu’il avait la force pour gagner ces courses, mais aussi la tête. C’est lui qui a relancé une première fois à 50 kilomètres de l’arrivée quand le groupe de tête commençait à s’enterrer, emmenant quatre concurrents avec lui, avant de les décrocher dans les 15 dernières bornes, à la pédale, alors que le peloton se rapprochait. Puis, comme il l’avait fait l’an passé sur la Doyenne, il a alors mis en exergue ses capacités de rouleur pour s’offrir Kuurne-Bruxelles-Kuurne en solitaire, devant un petit peloton lancé à ses trousses. Il revenait ensuite sur son succès, et ce qu’il peut présager, à notre micro.
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