Dan Martin : « Je voulais vraiment gagner, mais je n’étais pas assez fort »
Comme le reste de la concurrence, Dan Martin a hier subi la domination du Team Ineos sur le Tour du Piémont. Une fois n’est pas coutume, pour sa 103ème édition, l’épreuve transalpine se concluait au sommet de la fameuse montée d’Oropa, et l’Irlandais avait donc décidé de faire l’impasse sur Milan-Turin et son ascension de Superga la veille pour tenter d’aller lever les bras où Marco Pantani l’avait fait vingt ans auparavant. Dans l’ascension vers le sanctuaire, il s’est surtout accroché le plus longtemps possible au train de la formation Ineos, qui l’a néanmoins fait craquer à deux bornes du sommet. Il a même, sur la ligne, dû se contenter de la cinquième place.
« Les jambes étaient très bonnes mais je n’avais pas le petit truc en plus pour suivre Egan qui était vraiment trop fort, il m’a fait sauter de sa roue, a déclaré le coureur de 33 ans. J’aurais vraiment voulu gagner aujourd’hui, sur cette belle arrivée, mais je n’étais pas assez fort. Les sensations sont bonnes quoiqu’il en soit. Ce sera intéressant de voir comment je me comporte sur le Tour de Lombardie. Je n’ai jamais couru de manière si intense sur le Tour du Piémont auparavant. J’ai d’ailleurs beaucoup couru cette semaine, trois courses en tout et pour tout et elles ont toutes été très dures. Nous nous présenterons sur le Tour de Lombardie avec tranquillité. Diego [Ulissi] va bien aussi On verra ce qu’on peut faire. »
Lauréat de la Classique des feuilles mortes il y a de cela cinq ans, le futur coureur d’Israel Cycling Academy part davantage outsider que favori pour cette édition 2019. Qui plus est, il lui faudra avoir complètement récupéré d’une chute survenue ce jeudi. « Oui, je suis tombé plus tôt, ce n’est évidemment pas l’idéal avant samedi, a-t-il ajouté. Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé. J’étais tranquille en milieu de peloton et ma roue avant s’est dérobé. Ca arrive. C’est un peu douloureux mais j’espère que ça ira. »