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Thibaut Pinot : « Le Tour de Lombardie, une course difficile à maitriser »

Deux jours après sa victoire sur Milan-Turin, Thibaut Pinot abordera le Tour de Lombardie avec moins de pression. « Cette victoire fait du bien. C’est ma première victoire sur une course d’un jour. Le Tour de Lombardie est une épreuve qui me plait. C’est la dernière journée avant les vacances. J’espère avoir les mêmes jambes que sur les Trois Vallées Varésines et sur Milan-Turin. »

Le Tour de Lombardie est de loin le monument préféré du Français. « Liège-Bastogne-Liège pourrait me convenir. Milan-San Remo m’attire aussi mais ne correspond pas à mes qualités. Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, cela ne sert à rien d’y penser. Le Tour de Lombardie de par son profil est la classique qui me correspond le plus, de plus le cadre autour du lac de Côme est merveilleux. C’est une région dans laquelle je me sens bien. »

La Classique des feuilles mortes italiennes peut se gagner ou se perdre à n’importe quel endroit.  » Cela peut se jouer dans les descentes. C’est une course difficile à maitriser. Elle est imprévisible. Le premier point stratégique, c’est dans le Gizallo. Les mecs un peu justes tenteront d’anticiper dans cette montée. Les deux dernières heures peuvent être intenses. C’est une course dans laquelle on ne peut pas se cacher, notamment dans le Mur de Sormano. Sormano, c’est peut-être le mur le plus dur de la saison. C’est 2 kilomètres à plus de 15% de moyenne. Mais c’est dans le Civiglio où il faudra faire la différence. »

Parmi les rivaux du leader de la Groupama-FDJ,  aucun nom ne se dégage réellement de la masse. « L’an dernier, Nibali était imprenable. La différence cette année, c’est qu’il n’y a pas un grand favori. J’ai la force dans les jambes d’un Grand tour et j’ai aussi un peu de fatigue. Je ne m’interdirai rien pour demain. »

Pour l’aider à remporter cette course, il pourra compter sur David Gaudu. « Il me ressemble un peu quand j’étais jeune. Il ne calcule pas. Il a beaucoup de potentiel. Je suis content de faire ce duo. L’an prochain, on sera peut-être davantage ensemble. »

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