Dylan Teuns finit 2018 sans victoire, mais avec un joli podium
On ne pourra certainement pas lui reprocher de ne pas avoir essayé. Dylan Teuns s’est beaucoup montré cette saison, mais à l’inverse de la précédente, qui avait été incroyablement prolifique pour lui (victoires coup sur coup sur le Tour de Wallonie, le Tour de Pologne et l’Artic Race of Norway), le Belge n’aura donc pas réussi à mettre au fond. Il aura à nouveau tenté ce samedi, à l’occasion du cinquième et dernier Monument, le Tour de Lombardie. Mais clairement moins fort que certains grimpeurs, à commencer par Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), le coureur de la BMC s’est de fait contenté de jouer le podium. À l’arrivée, il a d’ailleurs récolté une belle troisième place, réglant au sprint un groupe de sept et décrochant d’ailleurs son premier podium dans un Monument.
Revenant sur le déroulé de la journée à notre micro, Teuns n’exprimait pas de francs regrets : « On sait tous que le Sormano est un point stratégique de la course. J’ai essayé de suivre les plus gros coureurs, mais ça n’était pas simple. L’attaque de Pinot et Nibali était très tranchante. J’étais 20 mètres derrière et j’essayais de trouver mon propre rythme. Au sommet, j’étais cinquième, pas très loin, à 20-25 secondes. Mais dans une descente rapide comme celle du Sormano, c’est compliqué de boucher un tel écart. Une fois qu’ils sont partis, nous n’avons plus revu Pinot. On a revu Bernal, Roglic, et même Nibali qu’on a repris dans la dernière bosse avant qu’il ne reparte dans la descente. Ce qui est sûr, c’est que le plus fort a gagné aujourd’hui. »
Le Flamand de 26 ans referme lui la parenthèse 2018 sur une bonne note, malgré une légitime frustration après sa dizaine de top-5 cette année. « La saison se termine, elle a été bonne mais il me manque la victoire, a-t-il insisté. Je vais profiter un peu du repos de la trêve, recharger les batteries et j’espère revenir plus fort l’an prochain. Je vais continuer à essayer, j’ai beaucoup essayé cette année et j’espère qu’un jour la victoire viendra sur l’une des Classiques qui me font rêver. »