Benoit Cosnefroy : « Je n’imaginais pas un tel scénario »

Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) n’est officiellement professionnel que depuis le 1e août et il obtient déjà sa première victoire. En s’échappant ce matin, dès les premiers kilomètres du Grand Prix d’Isbergues, le coureur de 21 ans (il aura 22 ans en octobre) ne s’imaginait assurément pas qu’il irait jusqu’au bout.

« Le Grand Prix d’Isbergues est une course plutôt dédiée aux sprinters et franchement, je n’imaginais pas un tel scénario, déclarait Cosnefroy sur le site de son équipe. Après avoir coupé au mois d’août, j’arrive avec de la fraîcheur sur cette fin de saison. Aujourd’hui, je voulais travailler pour le groupe et surtout faire des efforts en vue des Championnats du Monde Espoirs à Bergen vendredi. Je me suis retrouvé devant sans vraiment le vouloir. Durant la course, j’ai dit à Stéphane Goubert (directeur sportif de l’équipe, ndlr) que l’équipe pouvait faire la course à l’arrière même si j’étais dans l’échappée ! A 11,5 km de l’arrivée dans le dernier tour avec un peu plus d’une minute d’avance, j’ai compris que ça pourrait peut-être le faire. Avant que l’on ne se regarde dans le final, j’ai préféré attaquer et je parviens à m’imposer. Je n’imaginais pas du tout remporter ma première victoire professionnelle aussi vite. Je suis très heureux, mais ce soir je vais mettre la victoire d’Isbergues de côté et me projeter vers Bergen. J’ai beau avoir gagné, je sais que la semaine prochaine la course ne se passera pas de la même manière. Je suis prêt et motivé. »

Autre belle surprise pour AG2R La Mondiale, derrière Cosnefroy, le peloton a disputé le sprint pour la cinquième place et c’est Rudy Barbier qui s’y imposé. « « C’est une belle journée pour nous ! Derrière la victoire de Benoît, je parviens à battre des garçons de renom comme Cavendish ou Bouhanni, je suis vraiment très content. Avec mon entraîneur Mickaël Bouget, nous travaillons de manière spécifique pour le sprint et les automatismes sont en train de se créer. J’ai été super bien entouré avec notamment Quentin (Jaurégui) et Julien (Duval). Ce dernier était encore avec moi au panneau des 300 mètres, il ne restait plus qu’à dérouler. Depuis plusieurs jours, je sens que la forme est là et j’ai vraiment envie de gagner d’ici la fin de la saison. Il me reste quatre occasions (Eurométropole Tour, Binche-Chimay-Binche, Paris-Bourges et Paris-Tours), j’espère saisir ma chance. »

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