Dylan Teuns : « Je me sentais fort »
Le Grand Prix de Wallonie, mercredi, se disputait exactement un mois après la dernière – double – victoire de Dylan Teuns. Victorieux coup sur coup du Tour de Wallonie (+ deux étapes), du Tour de Pologne (+ une étape) ainsi que de l’Arctic Race of Norway (+ deux étapes), le coureur de la BMC a baissé en régime ces dernières semaines. Il est vrai, aussi, qu’il n’avait jusqu’à hier disputé que trois épreuves, et pas les plus simples ; Trois Classiques WorldTour, à savoir la Bretagne Classic, ainsi que les Grands Prix de Québec et Montréal. Moins en réussite lors des ces rendez-vous, le Belge retrouvait une épreuve un peu plus abordable sur ses terres belges hier, avec le Grand Prix de Wallonie. L’ultime montée vers la Citadelle de Namur lui aurait en temps normal parfaitement convenu. Il est toutefois tombé sur un impérial Tim Wellens, et sur une Lotto-Soudal imprenable.
« Je suis fatigué et déçu, disait-il après avoir franchi la ligne en sixième position. J’étais isolé dans le final après que Loïc ait eu son problème mécanique. C’était le pire moment pour que ça se produise. J’avais très bien récupéré après les courses canadiennes et je me sentais fort. Il a d’abord fallu faire un sacré effort pour être dans la bonne bordure. J’étais plutôt bien et confiant quant à ma forme. Lotto-Soudal avait quatre ou cinq gars et nous étions trois, de notre côté, avant la première ascension. Il y avait déjà une certaine pression et plusieurs attaques, mais nous les avons bien couvertes. Le groupe s’est réduit nous avons perdu Patrick Müller alors que Lotto Soudal était toujours là avec trois coureurs. Si Loïc n’avait pas eu de problème, ça aurait été une course totalement différente. Quoiqu’il en soit, je me sens de mieux en mieux au fil des jours de course, donc c’est un bon signe avant les championnats du monde ».