Matthew White : « Ce qui me saute aux yeux, c’est la longueur des étapes »
Le manager de Mitchelton-Scott s’attend à vivre « l’un des Giro les plus durs qu’il ait vu » en mai prochain. Présent ce jeudi à la présentation de la 103e édition de l’épreuve, Matthew White soulignait surtout le contraste avec le Tour de France. « Ce qui m’a directement sauté aux yeux, c’est la longueur des étapes, indique le responsable de l’équipe australienne. Il y en a dix de plus de 200 kilomètres, c’est vraiment long. Je crois qu’il n’y en a qu’une qui dépasse cette marque sur le Tour. »
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White saluait ensuite les variations du tracé, à l’instar de ses homologues de la Jumbo-Visma. « Les chronos me semblent pas mal, ils ne sont pas trop longs. Il y en a un peu pour tous les goûts sur ce Giro, poursuivait l’ancien coureur pro. Il faudra être directement prêt et ne pas perdre de temps sur le chrono d’ouverture. Directement après, lors des 4e et 5e étapes en Sicile, il y aura une rampe finale de quatre kilomètre et l’ascension de l’Etna. Il n’y aura pas de round d’observation! En général, c’est un Giro terrible. La dernière semaine est brutale. Elle présente quatre étapes de montagne et trois d’entre elles font plus de 200 bornes! Les seules journées « faciles » devraient être les 8e, 9e et 11e. »