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Elia Viviani : « Je ne regrette pas ces trois superbes années avec le Team Sky »

Il y a un an Elia Viviani (Quick Step) n’était pas sélectionné pour le Giro. Cette année, passé dans les rangs de Quick Step, il en est à deux sprints remportés sur deux sprints disputés sur ce Tour d’Italie. L’Italien qui semblait stagner au sein du Team Sky, même s’il a fait une très belle seconde partie de saison l’an passé, côtoie les sommets depuis qu’il est dans l’équipe de Patrick Lefevere, avec déjà huit victoires cette saison. Cela permet à Viviani de se rapprocher à une victoire seulement d’Alejandro Valverde (Movistar) pour le titre de coureur du WorldTour avec le plus de succès cette saison.

Elia, vous vous imposez à nouveau mais dans un sprint très différent de la veille.
C’était très différent d’hier, oui. Il y avait de nombreux ronds points, c’était assez chaotique mais nous avions un plan. Hier soir nous avons débriefé pour voir ce qui n’avait pas été. Nous avions obtenu la victoire mais le train ne s’était pas bien mis en place alors on a analysé pour comprendre pourquoi et nous avons tenté de corriger ça aujourd’hui et ça a marché même si nous avons perdu Saba (Fabio Sabatini) à cause d’une crevaison à 5 kilomètres de l’arrivée. Florian (Sénéchal) et Michael (Morkov) ont fait un excellent travail pour me placer mais avant ça, (Maximilian) Schachmann et Styby (Zdeněk Štybar) ont étiré le peloton à partir des 6 derniers kilomètres. Dans le dernier virage, j’ai vu les Bora et (Sacha) Modolo revenir et j’ai juste laissé un peu d’espace. Je voulais voir comment ils se comporterait dans les 500 derniers mètres et quand j’ai vu Bennett y aller, j’ai senti que c’était le bon moment et j’ai suivi immédiatement puis j’ai livré mon sprint. Après 230 kilomètres, ce n’est pas facile de sprinter mais je me sentais bien. Le travail précédemment fait pour les classiques a payé.

Il y a un an, vous n’étiez pas sélectionné pour le Giro. Aujourd’hui c’est votre huitième victoire de la saison. Que s’est-il passé en un an ?
Ce qu’il s’est passé ?… Je suis juste ici avec un train complet, avec mon propre groupe. Dès que j’ai rejoint Quick Step, Patrick Lefevere a vu en moi un bon sprinteur pour remplacer (Marcel) Kittel et il m’a donné tout son groupe dont Sabatini, Morkov a rejoint notre équipe aussi. Pour un coureur comme Florian, j’ai tout de suite vu après le Tour Down Under qu’il avait les qualités pour faire le train et il a donc suivi tout mon programme. Je pense que ce groupe fonctionne bien et ça m’offre plus d’occasions. C’est tout. En ce qui concerne ma puissance et mon sprint, rien n’a changé. L’an passé aussi avait une excellente année pour moi. J’ai gagné à Hambourg, à Plouay, en Romandie… Donc des grandes courses et en tout 9 victoires. Cette année, ça fait déjà 8 mais c’est juste grâce au groupe que j’ai autour de moi et grâce aux responsabilités qu’on m’a confiées.

Aucun regret d’avoir quitté Sky donc ?
J’ai toujours dit que je ne regrettais pas ces trois superbes années avec le Team Sky. J’adore comment ils programment chaque chose, comme ils managent tout… J’ai toujours dit que je quittais Sky seulement parce que j’avais de grands objectifs et que c’était le moment de vérité dans ma carrière. Quick Step m’a offert une grande chance quand Kittel est parti et je suis très heureux avec cette équipe. Je vois ça comme la chance de ma vie, de ma carrière. L’équipe croit en moi comme en un vrai leader et c’est l’une des choses qui fait la différence cette année.

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