GP E3 Harelbeke : Lukas Pöstlberger, parfait suppléant à un Peter Sagan malchanceux

Chez Bora-hansgrohe, il n’y en a généralement que pour Peter Sagan sur les Classiques. Et c’est tout aussi normal que légitime. Mais hier, sur le Grand Prix E3 Harelbeke, l’équipe allemande a réussi à se passer de son champion du monde, écarté de la bataille des favoris par une chute puis divers soucis mécaniques. Bien heureusement, le jeune Lukas Pöstlberger avait précédemment accompagné un coup dans la foulée du Taaienberg, pour se retrouver aux côtés de Philippe Gilbert (Quick Step Floors), Greg Van Avermaet (BMC), Oliver Naesen (AG2R-La Mondiale), Sep Vanmarcke (Cannondale-Drapac) et quelques autres, sans avoir à travailler puisque protégeant les intérêts de son leader.

Ceci, jusqu’aux kilomètres précédant le Paterberg. Moment, où Peter Sagan se retrouva à terre, sans vélo fonctionnel et vu la course se décanter sans lui. « C’était une course difficile, a déclaré le second de Milan-San Remo à l’issue de l’épreuve. Je n’ai pas intégré sur le groupe de tête quand ils ont attaqué et créé l’action décisive, puis la chute a ruiné toutes les chances que j’avais de combler l’écart. Je suis cependant très content du résultat de Lukas. Il a fait une belle course et il a montré qu’il était un jeune coureur très fort. C’est aussi un très bon résultat global pour Bora-hansgrohe ».

En effet, malgré la déconvenue de son homme fort, l’écurie germanique est parvenue à décrocher un top 5 remarquable par l’intermédiaire de Pöstlberger, déjà en vue sur À Travers la Flandre mercredi (15e). Le jeune Autrichien de 25 ans n’a pu s’accrocher au trio de tête dans le Vieux Quaremont, mais a ensuite parfaitement collaborer avec Luke Durbridge (4e) pour assurer un bel accessit dans une Flandrienne de niveau WorldTour. « Je suis très heureux de la performance et du résultat d’aujourd’hui ! C’était une course extrêmement difficile et exigeante, mais je considère que c’est la meilleure de ma carrière professionnelle, s’est-il enthousiasmé. Je sens que ma forme s’améliore constamment et je pense que cela confirme les bonnes sensations que j’avais déjà sur À Travers la Flandre. J’espère que cela marque le début d’une période prospère dans ma carrière. » En attendant, dès Gand-Wevelgem dimanche, et jusqu’à Paris-Roubaix, dans deux semaines, Pöstlberger devrait retrouver un rôle d’équipier auprès de Peter Sagan, qui peut être rassuré sur les hommes qui l’entourent.

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