Pierre-Luc Périchon se fait une place

Pierre-Luc Périchon prend des allures de « Flandrien » sur les Trois Jours de La Panne. Déjà présent dans le bon coup à l’occasion de la première étape, qui empruntait le Mur de Grammont, le coureur de la Fortuneo-Vital Concept a profité … des bordures, mercredi, pour remonter au classement général. Auparavant seizième, « PLP », comme on le surnomme, a grimpé de huit rangs et semble désormais bien parti pour un top 10 au classement final.

« On savait que l’étape était propice aux bordures mais le plus difficile n’est pas de le savoir mais de pouvoir faire l’effort au bon moment, racontait le protégé d’Emmanuel Hubert à l’issue de la deuxième étape. La première partie était difficile avec un certain nombre de monts à franchir mais mes coéquipiers m’ont parfaitement protégé et placé. Je n’ai pas du tout souffert sur cette partie, j’ai pu plus facilement faire le jump pour être dans la bonne bordure. »

Une fois dans le bon coup, Périchon a pris quelques relais mais a essentiellement laissé faire les écuries Katusha, Quick Step Floors ou encore Trek-Segafredo. Il a ainsi pu garder du jus dans le final, sans que cela s’avère payant. « J’étais très content d’être à l’avant mais j’aurais aimé faire mieux, regrettait-il. Je voulais faire l’effort à 800m de l’arrivée pour tenter quelque chose mais j’ai dû le faire plus tôt quand trois coureurs sont sortis. Il y a eu du sport aujourd’hui (mercredi) mais je sors moins fatigué qu’hier (mardi). »

Avant les deux étapes de ce jeudi, l’ancien vainqueur de Paris-Camembert compte cinq secondes d’avance sur Boy Van Poppel, neuvième, mais surtout 1’08 sur Jasper De Buyst (Lotto-Soudal), dixième : « Je vais tout faire pour défendre mon Top 10 au général. Il faudra être vigilant sur la première demi-étape car en Belgique plus qu’ailleurs le scénario n’est jamais écrit. Puis, il y aura un contre-la-montre de 14 kilomètres, exercice que j’apprécie mais on ne peut pas non plus dire que j’excelle (rires). Le physique parlera. »