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Peter Kennaugh : « Une belle histoire »

Peter Kennaugh aime la France et le mois de juin. Il s’était déjà révélé sur la Route du Sud en 2011 en finissant deuxième de l’étape de Bagnères-de-Luchon et troisième du général final. En 2015 il remportait la première étape de ce même Critérium du Dauphiné en sortant au kilomètre dans une étape qui tournait autour d’Albertville où sera donné le départ demain. Kennaugh s’offre donc un nouveau succès sur cette épreuve et réconforte un peu la Sky avec un Froome relativement décevant aujourd’hui. Alors que Richie Porte (BMC), un ancien Sky, domine l’épreuve, pour la victoire d’étape Kennaugh a dû se défaire d’un autre ancien Sky : Ben Swift, désormais chez UAE Team Emirates.

Peter, entre vous et le Dauphiné c’est une histoire d’amour.
C’est une belle histoire. A chaque fois que j’ai fait le Dauphiné je l’ai toujours aimé. Je l’avais fait comme néo-pro en 2010 et je l’avais déjà adoré. Je l’avais couru avec Nicolas Portal notre directeur sportif. C’est une longue histoire maintenant. C’est aussi une question de positionnement dans la saison, au début de juin. Chaque année je souffre en février, mars et avril et mai est souvent un tournant pour moi et ma forme semble alors arriver de juin jusqu’à la fin de l’année. Ça commence donc toujours avec le Dauphiné. Je sentais que ma forme allait en s’améliorant mais pour être honnête je ne m’attendais pas à ça.

Vous étiez parmi les premiers attaquants du jour. L’idée était de jouer la victoire ou de servir d’appui à Froome ?
Nous avions un plan qui était de mettre la pression sur BMC et de faire le train le plus dure possible pour eux. J’ai suivi les premières attaques et il y avait beaucoup de monde qui essayait de prendre l’échappée. J’en ai donc gardé sous la pédale et j’ai attendu la première difficulté vraiment dure et quand j’ai vu 1km du sommet j’ai juste tout donné. Il a ensuite fallu y aller fort durant une vingtaine de kilomètres avant que le peloton ne laisse un peu plus de marge.

Comment avez-vous géré le final avec Ben Swift, votre ancien équipier, un coureur très rapide.
C’était vraiment sympa en réalité. Swift est un coureur très rapide mais dans de bonnes journées il peut aussi être très bon dans les ascensions. Nous nous sommes très souvent entrainé ensemble, j’ai couru avec lui toute ma carrière donc je n’étais pas très confiant. Je savais qu’il fallait que j’attaque dès qu’on tournerait à droite vers l’Alpe d’Huez. Il fallait que je le distance pour ne pas arriver ensembles au sprint. Mais même une fois que c’était fait, il n’était qu’à une dizaine de secondes je n’ai donc jamais pu ralentir et apprécier cet instant.

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