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Pello Bilbao surmonte la fatigue du Giro

Les mois défilent, et Pello Bilbao continue de bâtir une carrière qui vaut le coup d’oeil. À 28 ans, le Basque est en train de passer un palier. Sa saison 2018 l’illustre complètement. Septième du Tour de la communauté de Valence, huitième du Tour du Pays Basque, vainqueur d’étape sur le Tour des Alpes mais surtout surprenant sixième du dernier Giro, le polyvalent coureur d’Astana a ajouté la dernière touche ce samedi sur le Critérium du Dauphiné, en remportant sa première victoire dans le WorldTour à l’occasion d’une belle étape de montagne en direction de la Rosière. Le tout après une échappée de près de 100 kilomètres et en résistant aux grands favoris dans les ultimes moments de l’ascension finale. Pourtant, après sa défaillance à Valmorel vendredi, Bilbao n’apparaissait plus dans le coup.

« Hier, je pensais que je n’avais plus d’énergie en réserve, confiait-il même après sa victoire du jour. Le Giro a été très intense et je suis arrivé ici avec quelques doutes. Malgré tout, l’équipe croyait et souhaitait que je tente un classement général. Malheureusement, hier, je n’avais pas de bonnes jambes et beaucoup de coureurs sont plus frais que moi ici, donc l’effort final était de trop pour moi. Je ne pouvais pas accompagner les meilleurs. J’ai décidé de mettre le général de côté et aujourd’hui je voulais simplement aider Dario [Cataldo] à conserver le maillot de meilleur grimpeur. Je n’avais aucune pression à l’avant. Je m’étais dit que j’attendrais le dernier moment pour y aller, à mon propre rythme car je savais que je n’avais pas les jambes pour porter une forte attaque, mais que j’étais en revanche capable de garder un bon rythme. C’est ce que j’ai fait. J’ai gardé un bon tempo jusqu’à la ligne sans trop regarder derrière ».

En ligne de mire de Romain Bardet, Dan Martin et Geraint Thomas pendant un bon moment, l’ancien double vainqueur d’étape sur Tour de Turquie n’a pas relâché la pression et a cru en sa bonne étoile jusqu’au bout. Il lui même fallu emmener gros pour résister. « Ma fréquence cardiaque ne peut pas monter très haut après les efforts du Giro, donc je dois grimper avec une cadence assez basse en donnant de gros coups de pédale, a-t-il expliqué. Je savais que ça allait être compliqué de conclure, mais dans le peloton aussi ça a roulé fort toute la journée. J’ai juste voulu garder mon rythme, même si j’étais toujours proche de la limite. J’ai pu garder une petite avance jusqu’aux cinq derniers kilomètres, qui étaient un peu plus simples, et ensuite de conserver un avantage suffisant jusqu’à l’arrivée. »

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