Thomas Voeckler : « Pour un baptême du feu, c’était une course intense »
Thomas Voeckler vivait ce dimanche sa grande première à la tête de l’équipe de France. L’ancien coureur avait construit sa sélection autour d’Arnaud Démare pour aller chercher le titre européen, mais le sprinteur picard a glissé au moment d’accrocher la bordure décisive. Au final, il s’est classé neuvième d’une course atypique, comme il nous l’expliquait à l’arrivée. Le sélectionneur des Bleus s’est lui confié à Direct Vélo après le sacre d’Elia Viviani devant Yves Lampaert et Pascal Ackermann.
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« Arnaud a perdu le contact du groupe à cause d’une glissade. A cette vitesse, ça ne pardonne pas. Du coup, on a ensuite manqué de personnel, mais c’était pareil pour toutes les équipes. Je crois quand même que ça aurait été compliqué, car les trois de devant étaient au-dessus du lot, reconnaissait Voeckler auprès de nos confrères. La course était usante et les équipiers ont été mis à contribution du début à la fin. Il faut reconnaître que c’est sans doute la nation la plus forte qui a gagné. Ils ont couru à la perfection. »
A titre personnel, Voeckler concédait que des améliorations étaient encore possibles. Il sera prêt pour les Championnats du Monde, fin septembre, dans le Yorkshire. « C’était beaucoup de stress, mais j’ai essayé de ne pas le communiquer aux coureurs. Il y avait un bon feeling, on a fait un bon briefing. L’ambiance était bonne et les rôles bien définis, expliquait-il à Direct Vélo. Pour un baptême du feu, c’était une course intense. Ce n’était pas du tout une course classique. Il n’y a peut-être qu’une course comme ça dans l’année, donc c’est très difficile à gérer. Mais je le répète, l’Italie était la plus forte. Il n’y a pas eu photo. »