BinckBank Tour : Stefan Küng cède, Greg Van Avermaet assure

Stefan Küng aurait sans doute espéré un meilleur scénario pour défendre son maillot vert de leader sur le BinckBank Tour. S’il s’annonçait confiant avant le premier vrai test sur les routes du Limbourg, le jeune Suisse n’a finalement pas été en mesure d’accompagner les meilleurs à Sittard-Geleen, franchissant la ligne à 46 secondes du groupe de tête, et cédant ainsi les commandes du général, qu’il occupait depuis son chrono victorieux, à Lars Boom (LottoNL-Jumbo). Il faut toutefois rappeler que Küng n’a pas connu les conditions les plus favorables.

« Nous étions bien là quand le peloton a explosé, a-t-il raconté. Malheureusement, j’ai crevé avant de passer la ligne d’arrivée pour la dernière fois et d’autres équipes en ont profité pour accélérer. Heureusement, j’avais encore quelques équipiers costauds et ils m’ont ramené (ndlr : après qu’il ait tenté de revenir tout seul). Ils ont fait un travail incroyable. Ils ont tout donné et m’ont apporté beaucoup de motivation. Nous sommes revenus environ trois kilomètres avant que la course ne devienne vraiment nerveuse, et j’ai essayé de remonter, mais je n’étais pas en bonne position, et j’ai payé mes efforts précédents. Heureusement, Greg Van Avermaet était fort et a pu suivre le premier groupe, car sinon nous aurions tout perdu. Je suis déçu d’avoir laissé tomber les mecs mais quand les dix premiers sont partis, il n’y avait rien à faire. »

À l’avant, le champion olympique a donc sauvé la mise pour la BMC et se retrouve ce samedi matin en sixième position du général à vingt-sept secondes. Il lui faudra bien manoeuvrer ce week-end, mieux que vendredi en tous les cas, s’il souhaite ramener un beau résultat. « Ce fut une course chaotique, a-t-il lâché après sa troisième place du jour derrière Boom et Peter Sagan (Bora-hansgrohe). Et à partir du moment où Küng a crevé, ça n’a plus été dans le bon sens pour nous. Je n’étais pas en bonne position lorsque le groupe des favoris est parti, mais j’ai quand même réussi à rentrer avec Keukeleire et Gilbert. Heureusement, d’ailleurs, car c’est le moment où le général s’est décidé. J’étais déjà content de pouvoir revenir. J’avais de superbes jambes, mais j’étais trop loin, donc ce n’était pas un moment facile. Je n’ai pas gagné, mais en fin de compte, j’étais dans le premier groupe et j’ai repris quelques secondes. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.