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Jakob Fuglsang : « Le plus grand perdant, c’est Alaphilippe »

C’est un Jakob Fuglsang très mitigé que nous avons trouvé à l’arrivée de l’Amstel Gold Race. Parti à 38 kilomètres de la ligne dans la roue de Julian Alaphilippe, le leader d’Astana pensait avoir fait le plus dur. Il faut dire que les deux hommes semblaient partis pour se jouer la gagne ce dimanche. A trop se regarder, ils ont fini par se faire dépasser dans les tous derniers mètres par Mathieu van der Poel et Simon Clarke. Fuglsang a alors conclu troisième, devant Alaphilippe. Battu par le premier du classement UCI sur les Strade Bianche, après un autre numéro en duo, le Danois en voulait manifestement à son rival.

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« Je lui ai dit de rouler quand nous sommes partis, que c’était mon tour de gagner cette fois. Il n’a pas voulu prendre ses relais et on se retrouve troisième et quatrième, pestait Fuglsang après les cérémonies du podium, avant de charger également son encadrement. Mes directeurs sportifs voulaient que j’arrête de rouler dans le final. C’était compréhensible, mais je leur ai demandé de me donner les écarts. Ils m’ont dit qu’il y avait 20 secondes sous la flamme rouge. Je me suis retourné et j’ai vu Kwiatkowski dix mètres derrière… Ils se sont complètement trompés. Ça me laisse un goût amer. Bien sûr, je suis content d’être troisième, et que les jambes soient bonnes, mais si on avait mieux joué le coup j’aurais été au pire deuxième. »

Jakob Fuglsang ne décolérait pas ensuite envers l’attitude de Julian Alaphilippe, lorsque les deux hommes évoluaient en tête. D’après lui, le Français n’appuyait pas ses relais volontairement. Un coup qu’il lui avait déjà fait sur les Strade Bianche. « Le plus grand perdant, c’est Alaphilippe. En collaborant, il aurait eu une grande chance de l’emporter, c’est pourtant moi qui ai fait le gros du travail. J’ai passé les plus gros relais. Dès que nous sommes partis, c’est moi qui faisait le plus d’efforts. Il répétait qu’il n’avait plus de force, mais il m’avait déjà fait le coup sur les Strade Bianche et il m’avait eu. C’est sa tactique, c’est le jeu. »

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