Thibaut Pinot : « On me parle du Mondial d’Innsbruck depuis deux ans »
Sorti d’une Vuelta brillante où il a remporté deux étapes, Thibaut Pinot est « très frais mentalement et physiquement ». De plus, il connaît bien l’ascension du circuit d’Innsbruck pour l’avoir domptée lors du Tour des Alpes, une épreuve qu’il avait remportée avant de prendre le départ du Tour d’Italie. Nous l’avons rencontré vendredi soir à l’hôtel de la délégation tricolore : confiant, le grimpeur de la Groupama-FDJ était impatient d’en découdre ce dimanche.
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Aperçu jeudi dans la rampe finale du parcours autrichien, Thibaut Pinot semblait en pleine forme. « C’est une bosse qui est très dure : ça se fera autant au mental qu’à la forme physique, nous expliquait-il. On pédalera tous avec les oreilles comme on dit dans le jargon. C’est une bosse qui me plaît, personne ne pourra se cacher. » Auparavant, il faudra encaisser la répétition d’une ascension moins dure au sein du circuit d’Innsbruck. « Sur le papier on se dit que ça monte à 6%, que ce n’est pas très dur. Mais quand on voit les courses des jeunes, que ce soit en espoirs ou en juniors il y en a partout, se méfiait alors Pinot. Ce sont les coureurs qui font la course : des montées un peu irrégulières font souvent plus mal qu’une montée régulière. C’est un col qui peut surprendre. »
Lui au moins à l’avantage de connaître cette ascension pour l’avoir découverte en course. En plus, le parcours du Mondial fait cette année la part belle aux grimpeurs. Une aubaine que son entourage n’a pas manqué de lui rappeler régulièrement depuis l’annonce officielle du tracé autrichien. « On me parle du Mondial d’Innsbruck depuis deux ans déjà, annonçait alors Pinot. Dans la tête, on se formate. Et maintenant on y est. C’est dans deux jours : j’ai hâte d’être au départ et qu’on fasse une belle course. On a une équipe très forte : les 8 seront soudés. La clé de la réussite sera de communiquer entre nous puisqu’il n’y aura pas d’oreillettes. Il faudra courir groupés. J’ai confiance dans l’équipe, on ne va pas se mentir. Du moment que l’un de nous gagne, ce sera le principal. Depuis le temps, je crois qu’on le mérite. »
L’intégralité de sa réaction est à écouter ci-dessous.