Dan Martin : « Un contre-la-montre jusqu’au sommet »
Après sa victoire à Mûr-de-Bretagne, l’Irlandais a pris une belle deuxième place lors de la 17e étape ce mercredi. A l’arrivée au sommet du Col du Portet, Dan Martin n’a concédé que 28 secondes au vainqueur Nairo Quintana (Movistar). Grâce à son attaque, il gagne une place au général et est désormais 9e à 6’33 » du maillot jaune Geraint Thomas (Sky).
Deuxième de Quintana sur une arrivée comme le Portet… Vous devez être satisfait de vos jambes.
Oui.. Ces trois derniers jours je me sentais bien, c’est un très bon signe. Je voulais attaquer plus tôt, c’est pourquoi Kristijan Durasek était à l’avant, mais il y avait du vent de face. Je me suis dit que j’avais de bonnes jambes et que je devais attendre le dernier col. J’ai attaqué et Nairo m’a suivi, il m’a attaqué directement. Enfin, il ne m’a pas vraiment attaqué, je pense qu’il voulait qu’on y aille ensemble, mais il roulait trop fort pour moi au pied. J’ai pris mon rythme comme si c’était un contre-la-montre jusqu’à la ligne.
Vous vous êtes rapproché et il a semblé être plus fort dans les derniers kilomètres.
J’ai essayé de conserver un écart d’une vingtaine de secondes, car je pensais pouvoir revenir dans les derniers kilomètres un peu moins pentus. Je n’avais plus rien dans les jambes à ce moment… Il était le plus fort aujourd’hui : je suis très fier de ce que nous avons fait aujourd’hui en tant d’équipe. C’est assez spécial d’être deuxième du col le plus difficile du Tour de France.
Jusqu’où êtes-vous allé dans vos ressources pour cette deuxième place ?
C’est la troisième semaine du Tour… Tout le monde a déjà très mal aux jambes. Dans les 2 ou 3 derniers kilomètres, j’avais du mal à respirer à cause de l’altitude. En fait, c’était une étape assez spéciale pour moi : l’un de mes premiers souvenirs du Tour remonte à 1999 et je me souviens qu’ils avaient fait Peyresourde et finissaient ici. C’était aussi très spécial d’emprunter cette route.
Sentez-vous vos progrès sur trois semaines ?
C’est dommage d’avoir perdu du temps sur une crevaison et une chute, mais bon… L’histoire aurait pu être différente, mais ça ne sert à rien de regarder en arrière. Je suis fier d’avoir trouvé de la régularité sur trois semaines et d’être fort en troisième semaine. Gagner une étape dans la première semaine et passer tout près en troisième semaine avec un chute au milieu montre que je peux tenir trois semaines à un haut niveau.
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