Peter Sagan : « Je ne peux pas prédire l’avenir »

Reclassé à la deuxième place de la huitième étape après décision des commissaires, le triple champion du monde était moins ouvert à la discussion qu’à l’accoutumée. Peut-être était-il déçu d’avoir lancé son sprint trop tôt, ou alors avait-il déjà la tête aux quinze secteurs pavés qui l’attendent demain, lui le tenant du titre de Paris-Roubaix. 

Racontez-nous votre sprint.

J’ai lancé trop tôt, mais bon… Le principal c’est de ne pas chuter. Pour les déclassements, je n’ai rien à dire : j’étais devant, je ne peux pas voir ce qu’il se passe dans mon dos.

Qu’attendez-vous de l’étape pavée ?

Nous verrons demain. Ce pourrait être facile comme difficile, je ne sais pas. Je ne peux pas prédire l’avenir. Et vous, vous savez ce qu’il se passera demain ?

Alors quelle sera la différence entre Paris-Roubaix et l’étape de demain ?

C’est très différent : Paris-Roubaix est une course d’un jour, les gagnants sont des spécialistes des Classiques, c’est-à-dire moi, peut-être Greg (van Avermaet) ou d’autres coureurs comme John Degenkolb… Ici, les leaders sont différents : c’est Froome, Porte, Quintana ou Valverde… Ca n’a rien à voir avec une course d’un jour, peut-être que nous devrons nous sacrifier pour eux. Il faudra passer les premiers secteurs et décider ensuite.

Il y a une nouvelle génération de sprinteurs qu’y arrive avec Gaviria et Groenewegen. Qu’en pensez-vous ? 

Je suis content que d’autres coureurs gagnent. Dylan est un garçon très fort, il a un beau futur devant lui.

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