Romain Bardet sur l’étape pavée : « Ça va être une grande lessiveuse »
Le leader français d’AG2R La Mondiale a concédé 31 secondes à Dan Martin (UAE) à l’arrivée de Mûr-de-Bretagne, jeudi, à cause d’un problème mécanique. Il avait auparavant traversé les premières journées sans embûche et pointe à la 23e place du classement général. Dimanche, la neuvième étape entre Arras et Roubaix devrait être le terrain de la prochaine grande bataille entre les favoris du classement général. Pas moins de quinze secteurs pavés seront au programme de la journée. Impatient d’en découdre, Romain Bardet n’a « pas peur », mais sait qu’il peut « tout perdre sur cette étape ».
Qu’attendez-vous de l’étape pavée prévue dimanche ?
Ça va être quand même assez aléatoire, on n’est pas les seuls maîtres sur le vélo : il suffit qu’il y ait un écart devant, ou une chute et on peut être bloqué, tout peut se compliquer très rapidement. Le stress vient de là.
Vincent Lavenu nous disait que vous étiez l’un des leaders qui n’avait pas peur des pavés. C’est vrai ?
Je n’en ai pas peur, mais on les appréhende forcément parce qu’on peut tout perdre sur cette étape. C’est clair que je prend plutôt cette étape pour faire des écarts et j’espère me trouver en bonne position pour faire une belle course.
A quel point avez-vous préparé cette étape ?
Je n’ai jamais fait de grande classique pavée, mais j’ai vraiment confiance en l’équipe qui va m’accompagner. J’aime bien frotter, ça ne garantit pas que ça se passera bien pour moi. J’ai hâte d’y être même si je sais que ça va être une grande lessiveuse.
Hier avec le vent de côté vous avez montré que la meilleure défense était peut-être l’attaque. Est-ce-que demain on pourrait voir la même stratégie ?
Oui. J’ai pris un coup à Mûr-de-Bretagne et je ne suis pas venu sur le Tour de France pour prendre des coups tous les jours. Donc si je peux en donner… C’est sûr, on ne va pas se priver.