André Greipel : « Je n’ai pas gagné récemment, mais je serai en pleine forme en juillet »

Les sprinteurs ont depuis longtemps coché ce samedi 7 juillet, date du départ de la Grande Boucle, dans leur agenda. D’abord, il s’agira de se disputer une victoire d’étape sur la plus prestigieuse des compétitions, mais plus encore le gain du premier maillot jaune du 105e Tour de France.

Victorieux de onze étapes sur le Tour de France depuis ses débuts, André Greipel (Lotto-Soudal) semble en retrait des autres sprinteurs cette saison. A 35 ans, l’Allemand a bouclé l’emballage de son championnat national à la quatrième place, dimanche dernier. Avec Fernando Gaviria (Quick-Step), Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) ou encore Peter Sagan (Bora), la concurrence sera plus rude sur les routes françaises, mais Greipel ne s’alarme pas. « J’ai eu une saison différente de l’habitude. Je n’ai pas pu courir les Classiques à cause d’une chute sur Milan – San Remo, rapporte l’Allemand dans un communiqué publié ce mercredi. J’ai eu de bons résultats pour mon retour, en gagnant des étapes sur les Quatre Jours de Dunkerque ou le Tour de Belgique. Je n’ai pas gagné récemment, mais mes données me disent que je serai en pleine forme en juillet. »

En tout cas, Greipel aura autour de lui une équipe complète, taillée pour chasser les victoires d’étapes. Une chance, alors que la première semaine sera presque exclusivement dédiée aux sprinteurs. « Il y aura beaucoup d’opportunités de sprint et nous devrons être prêt pour chacune, prévient-il. A commencer par le premier jour. Le maillot jaune sera en jeu, mais je n’y pense pas; je pense aux victoires d’étapes et le plus tôt sera le mieux. Je ne crois pas que des équipes prendront le risque de créer des bordures sur les premiers jours, mais si c’est le cas nous avons une équipe pour y répondre. »

Jasper De Buyst sera le poisson-pilote de l’Allemand pour la première fois sur le Tour de France. Marcel Sieberg sera lui l’avant-dernier ressort du train de Greipel, alors que Jens Keukeleire pourra aussi être appelé à l’aide. De quoi former un train compact, et ne pas se laisser dicter son positionnement par les autres formations. Premier test samedi, à Fontenay-le-Comte, après une étape plate de 201 kilomètres.

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