Nairo Quintana s’attend à « un Tour de France difficile »
Deux fois deuxième du Tour de France, le Colombien de 28 ans a reconnu presque toutes les étapes de l’édition 2018. Il redoute la première partie de la compétition qu’il juge piégeuse, alors qu’il emmènera l’équipe Movistar avec Alejandro Valverde et Mikel Landa.
Nairo Quintana a reconnu l’étape pavée ainsi que les étapes de montagne des Alpes et des Pyrénées. Cette année, il veut se donner toutes les chances de réussir et a aussi réalisé un essai sur le parcours du contre-la-montre prévu pour l’avant-dernière étape.
« La première semaine inspire le respect, mais c’est pour tout le monde pareil », notait-il ce mardi en conférence de presse. La montagne n’arrivera en effet qu’après l’étape pavée, prévue pour le neuvième jour de compétition. Un contre-la-montre par équipes se tiendra aussi le troisième jour et définira une première hiérarchie parmi les candidats au maillot jaune.
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« Il n’y a pas de bons ou de mauvais coureurs sur les terrains proposés avant la neuvième étape, parce que ça se joue principalement sur la chance, retenait alors Quintana. Vous pouvez être en difficulté, souffrir de malchance, mais c’est la même chose pour tous les participants. Nous avons déjà vu Froome abandonner après une chute en 2014. Contador avait aussi abandonné quelques jours plus tard. Nous savons que le Tour peut se jouer sur des choses similaires cette année : la course peut te faire abandonner ou perdre du temps et te forcer à revoir tes objectifs. »
Nairo Quintana : « C’est le seul Grand Tour qui manque à mon palmarès, celui dont j’ai toujours rêvé »
Les neuf premiers jours de compétition décideront sans doute de qui sera le leader de la Movistar parmi son trio de stars avant d’entamer une deuxième partie très montagneuse. « La deuxième moitié du Tour, pour ceux qui passent les embûches avec succès, sera parfaite pour nous, assure Quintana, bien plus confiant en vue de la montagne que des pavés. Ce n’est que de la haute montagne. Pour l’équipe en position de leader, il sera très difficile de conserver l’avantage à cause du passage à huit coureurs par formation. »
A dix jours du grand départ de Vendée, le meilleur jeune des Tours 2013 et 2015 n’a eu de cesse de répéter que le parcours était très exigeant et qu’il ne suffirait pas d’arriver en forme le 7 juillet pour l’emporter. « Ce sera un Tour de France dur, avec un parcours difficile, où l’important sera de rester à l’abri et d’avoir de la chance sur la première moitié de l’épreuve. Ensuite, il faudra être fort pour aborder la deuxième moitié. »
« Notre but est de gagner le Tour de France. C’est le seul Grand Tour qui manque à mon palmarès, celui dont j’ai toujours rêvé, lançais finalement le vainqueur du Giro 2014 et de la Vuelta 2016. Nous avons une équipe très forte. Il faut maintenant espérer que tout se passera bien les premiers jours, ensuite nous travaillerons ensemble comme nous l’avons toujours fait et nous espérons pouvoir battre nos rivaux. »