les erreurs de casting de Vital Concept

Dans un communiqué, l’équipe Vital Concept Cycling Club livre son analyse et ses espoirs suite au tout récent Tour de Bretagne

Même si l’équipe a enregistré une troisième place pour Johan Lebon, lundi à Dol-de-Bretagne, une 14e place pour Tanguy Turgis et une 18e place pour Johan Le Bon au classement général, le communiqué de l’équipe est sans équivoque : le Vital Concept Cycling Club n’a pas atteint les objectifs qu’il s’était fixés !

«Tout le monde est déçu du résultat, reconnaît Jérôme Pineau, le manager général du Club, mais ce n’est pas parce que c’est un amateur (Fabien Schmidt) qui gagne que l’on doit rougir. Notre unique regret est d’avoir mal négocié la 3e étape, vers Clohars-Carnoët. C’est là, par une météo difficile et à cause des erreurs dans notre façon de gérer la course, que nous avons perdu le classement général. Ensuite, par nature, le Tour de Bretagne est une course difficile à déchiffrer, à l’instar de la majorité des épreuves amateur. Nos jeunes n’ont pas l’expérience pour savoir exactement comment appréhender les scénaris de course et nos coureurs les plus expérimentés, en l’occurrence Johan Le Bon et Marc Fournier, n’ont plus l’habitude de ce type de course. Sur le Tour de Bretagne, on est loin des schémas des épreuves pros ou World Tour. On visait une étape et le général, poursuit Jérôme Pineau, mais c’était impossible de contrôler la course du début à la fin. Nous n’en avions pas la force et n’imaginions pas être autant surveillés sur des étapes où c’est «pim-pam-poum», avec de multiples attaques et contre-attaques, et où la distance (160 km par jour, en moyenne) ne nous a pas permis d’exploiter les qualités physiques de nos coureurs, tel Johan Le Bon, moins «juteux» que d’autres mais réputé pour son endurance et sa force. Sur une épreuve comme celle-ci, les équipes Continentale Pro ont presque plus à perdre qu’à gagner, et on a perdu. Sur les cinq Conti Pro engagées, une seule est parvenue à lever les bras, grâce à son sprinteur. Nous n’avions pas de sprinteur et étions venus avec d’autres ambitions qu’une victoire d’étape. A la limite, il vaut mieux venir ici avec uniquement des jeunes, pour apprendre ». Erreur de casting donc … ?

Reste à espérer que sur le Tour du Yorkshire (2.1), du 3 au 6 mai, puis les Quatre Jours de Dunkerque (2.HC), du 8 au 13 mai, les sélections opérées coïncideront mieux avec les profils des courses disputées, les équipes engagées et les objectifs poursuivis.

2 commentaires

  1. L’analyse sur le tour de Bretagne de Vital cycling est surement juste. Mais la réalité consiste a dire
    que depuis la victoire a Oman de Coquard, Vital concept est totalement inexistante, notamment sur les coupe de France, or il ne ferons pas le tour, il ne reste plus tant que cela de temps pour sauver la saison

  2. Pourquoi, pour cette année 2018, n’avoir pas engagé un vrai grimpeur dans les courses à étapes (telles Paris-Nice)? Pourquoi, dans cette configuration la n’avoir pas fait signer un Colombien ? il y en a d’excellents dans ce pays et qui sont » propres. » La preuve ? Bernal issu de l’équipe Andreotti qui plus tard à été embauché par Sky. Cela aurait permis à Vital Concept de briller dans la montagne, ce qui  » à pas été le cas. Pourquoi avoir voulu tout miser sur B. Coquard ?. Une équipe bicéphale (un grimpeur et un sprinter) aurait multiplié les chances de victoires. L’équipe Cofidis a fait ce choix, par exemple… En tout état de cause, bon courage à Vital Concept pour qu’elle obtienne de belles victoires….

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