Geraint Thomas : « J’avais besoin de me pousser à la limite »

Pour son retour sur une course par étapes, près d’un mois et demi après Tirreno-Adriatico, Geraint Thomas s’est flanqué d’une jolie prestation, mardi, sur le prologue du Tour de Romandie. Après un abandon prématuré sur Paris-Roubaix et une reprise discrète sur Liège-Bastogne-Liège, ses deux uniques épreuves depuis la Course des Deux Mers, le Gallois a pris une solide sixième place, à cinq secondes de Michael Matthews (Sunweb).

Geraint, c’était un parcours particulièrement exigeant aujourd’hui…

Exactement, il fallait penser à beaucoup de choses et le final était vraiment dur, les 800 derniers mètres environ. Malgré tout, je pense que j’ai assez bien roulé. On peut s’en contenter. Il y a simplement quelques virages où je me suis dit que j’aurais pu aller plus vite, mais ça va.

Vous avez établi un bon temps étant donné le parcours pas réellement à votre avantage…

Peut-être, mais j’avais aussi besoin de me pousser à la limite, cela faisait longtemps que je n’avais pas couru. C’était un parcours dur car explosif, avec des enchaînements montées-descentes incessants. Ca ressemblait à un effort de piste plus ou moins.

Le Tour de Romandie est généralement un point de passage référence en vue du Tour. Cela l’est-il pour vous ?

Oui, même si on essaie de faire du mieux possible sur chaque course du calendrier. Ici, avec moi et Egan, on a de quoi faire. Il marchait fort avant de chuter en Catalogne. On a deux belles options mais je pense aussi que le général s’établira assez clairement avec le chrono en bosse.

Le parcours de ce Tour de Romandie vous plait-il ?

Je ne sais pas, redemandez-moi à l’issue de la course (sourires).

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