Jelle Vanendert : « J’ai grimpé le Mur de Huy comme je le voulais »
Il y avait des signes avant-coureurs. Brillant au service du collectif lors de la Flèche Brabançonne, dans le coup sur l’Amstel Gold Race (10e, ndlr), Jelle Vanendert avait exhibé son excellent niveau actuel lors des derniers jours. Cela s’est confirmé de plus belle façon encore ce mercredi, sur la Flèche Wallonne. Le Belge de 33 ans, ancien vainqueur d’étape sur le Tour (2011) et deuxième de l’Amstel (2012, 2014), a retrouvé ses meilleures jambes sur le Mur de Huy aujourd’hui. Quatrième au sommet de cette emblématique ascension il y a six ans de cela, du temps de ses plus belles performances, le coureur de la Lotto-Soudal est cette fois monté sur le podium, en troisième position, derrière les deux meilleurs puncheurs actuels que sont Julian Alaphilippe (Quick Step Floors) et Alejandro Valverde (Movistar).
Jelle, quels sont vos sentiment après cette course ?
Je suis très heureux d’être sur le podium de la Flèche Wallonne. C’est l’une des courses que je préfère. C’est super d’être à ce niveau.
Pouvez-vous nous décrire cette dernière montée du Mur de Huy ?
Très dure. Je n’ai pas vraiment anticipé, j’ai simplement cherché à imprimer mon propre rythme sur toute la montée. Ca a marché pour moi. J’ai grimpé le Mur de Huy comme je le voulais.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Un retour à votre meilleur niveau ?
Durant cette semaine des Ardennaises, je suis toujours présent pour des top-20. Parfois, sans être hors du coup, je fais 17e, 18e. Mais ce n’est pas pareil que 3e, 5e ou 6e, évidemment. Je suis juste un peu meilleur que les années précédentes et ce petite quelque chose en plus fait la différence.
Qu’attendre ce dimanche, sur Liège-Bastogne-Liège, puisque Tiesj Benoot et Tim Wellens étaient aussi attendus en tant que leaders de l’équipe ?
Dimanche, c’est dans quatre jours. Il nous faut d’abord récupérer après cette dure journée. Ce sera aussi complètement différent. Je pense que nous pouvons être heureux d’avoir trois cartes à jouer, sachant que d’autres équipes sont dans cette situation. Il faudra essayer d’être le plus nombreux possible dans le final, et puis nous pourrons essayer de jouer, d’aller de l’avant de veiller un peu derrière.