Thibaut Pinot : « Un vrai bon signe pour la suite »
Après onze jours de course cette saison, seulement, Thibaut Pinot a déjà accroché sept top 10. Le dernier en date, hier, sur le Tour des Alpes, était même un podium, son deuxième de l’année. Au sommet de l’Alpe di Pampeago, le grimpeur de la Groupama-FDJ n’a pas su prendre la mesure du jeune et incisif Colombien Miguel Angel Lopez (Astana). « C’était un sprint particulier et je pensais avoir ma chance, a-t-il analysé auprès de La Chaine L’Equipe quelques instants après l’arrivée. C’était un sprint un peu statique car il y avait un peu de vent de face dans le dernier kilomètre, donc il ne fallait pas lancer de trop loin, il ne fallait pas trop en faire. Je visais d’abord la victoire d’étape car c’est toujours important de gagner mais ça ne l’a pas fait aujourd’hui (hier) ». « Finalement ce sont deux journées assez frustrantes », ajoutait-il dans les colonnes du journal peu après.
Malgré tout, le leader de l’équipe du Trèfle savait voir le verre à moitié plein. « L’important, c’est aussi d’être prêt pour le Giro, je suis vraiment dans les temps et je suis content de cela », a-t-il dit à l’écran avant d’enchainer dans la version papier : « L’important est de se sentir bien physiquement et d’être frais dans la tête. Le but cette saison était de moins courir pour garder un maximum de fraîcheur. Physiquement, je me sens vraiment très bien. C’est un vrai bon signe pour la suite ».
La saison dernière, avant d’aller terminer au pied du podium sur le Tour d’Italie, Thibaut Pinot n’avait pas quitté les cinq premières places sur toutes les étapes du Tour des Alpes, en remportant une et se classant aussi deuxième du général final. Il se situe à nouveau dans la peau du dauphin après deux étapes dans cette édition 2018. « J’y crois toujours, il reste trois étapes assez dures, mais l’échappée aura beaucoup de chances d’aller au bout ces prochains jours, a-t-il d’abord stipulé par rapport à une éventuelle victoire d’étape. Concernant le général, j’y crois mais il n’y a plus d’arrivées au sommet, donc ça va être différent. Si le général doit se faire, ce sera dans la dernière étape, avec un parcours très dur. »