Michael Valgren : « Il fallait anticiper »
Michael Valgren s’est imposé sur l’édition 2018 de l’Amstel Gold Race. Présent au départ comme un outsider selon lui, le coureur de la formation Astana a su tirer son épingle du jeu en profitant de la présence de son coéquipier Jakob Fuglsang à ses côtés dans le final. Attaquant à tour de rôle, c’est finalement Valgren qui réussi à s’extirper de la surveillance des cadors – trop occupés à se marquer – à moins de 2 kilomètres de l’arrivée. Après sa victoire à l’occasion de la première classique pavée de l’année, le Circuit Het Nieuwsblad et sa 4e place lors du Ronde, c’est son deuxième succès cette saison.
Le coureur danois est revenu sur sa course après l’arrivée.
Michael, vous disiez ne pas faire parti des favoris ce matin au départ, mais finalement c’est vous qui gagnez.
Oui je ne me considérais pas comme un grand favori à côté de coureurs comme Valverde, Sagan, Van Avermaet, Alaphilippe ou Gilbert. Je me présentais en outsider et c’est peut être ce qui m’a permis de gagner, car les vrais favoris se sont regardé plus qu’il ne m’ont regardé car il me connaissent moins. Je suis simplement super content d’être assis ici avec cette victoire.
Vous avez dû être fort pour gagner aujourd’hui, mais aussi faire preuve de sens tactique car il y avait beaucoup de mouvements. Comment avez-vous géré ça ?
J’y suis jute allé plein gaz (rire) et ça a marché ! Je pense qu’il fallait anticiper pour gagner, ne pas rester derrière à jouer tranquillement, sinon c’est difficile… J’ai juste essayé de gagner et j’y suis parvenu.
Qu’est-ce qui a changé pour vous cette année, hormis votre statut ? Vous avez davantage confiance ? Vous êtes plus fort ? Les deux à la fois ?
Oui tout cela je pense. Je suis encore très jeune, je n’ai que 26 ans et je deviens plus fort d’année en année. C’est peut être plus la confiance qui a changée. L’année dernière j’étais très fort pendant l’automne et j’ai essayé de l’être aussi cette saison, j’ai continué d’y croire et ça a fini par payer donc je suis super, super content.
Vous avez déjà couru beaucoup de classiques, allez-vous participer à la Flèche Wallone et à Liège ?
Oui !
Avec quels objectifs ?
Ah c’est une bonne question ! Je pense que la Flèche est actuellement la course que je déteste le plus dans l’année, je n’y ai jamais été bon. L’année dernière j’y suis tombé lourdement, j’avais le visage totalement endommagé et j’ai abandonné pour la deuxième fois après deux chutes. Donc j’espère venir cette année prendre ma revanche. Pour Liège nous avons une super équipe et Jakob (Fuglsang) sera notre capitaine, nous allons travailler pour lui, c’est le plan.