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Ralph Denk : « Une énorme évolution pour Bora »

La voilà finalement cette grande victoire. En rejoignant le WorldTour en 2017, l’équipe Bora – Hansgrohe s’était solidement armée pour briller toute l’année, avec Peter Sagan pour les classiques et les victoires d’étape sur le Tour de France, Leopold König pour le Giro et La Vuelta et Rafal Majka pour le Tour et La Vuelta. Finalement Sagan avait accumulé les places d’honneur mais n’a pas remporté de grandes victoires sur les classiques avant d’être injustement exclu en début de Tour, après avoir tout de même remporté une étape. König a disparu des radars, absent du Giro, comme de La Vuelta et Majka a dû abandonner le Tour après une chute sur l’étape de Chambéry. Heureusement avec la victoire de Lukas Pöstlberger, sur la première étape du Giro, et le coup d’éclat de Majka à la Sierra de La Pandera sur La Vuelta, l’équipe allemande a réussi à s’imposer sur les trois Grands Tours. Même si Sagan a remporté Gent-Wevelgem cette année, l’équipe allemande n’était pas loin de connaître un début de saison similaire à 2017 mais se retrouve finalement délivrée par la victoire du triple Champion du Monde sur le vélodrome de Roubaix.

« Tout le monde sait que nous avons débuté avec une toute petite équipe nommée NetApp, se remémorait Ralph Denk, le manager de l’équipe Bora – Hansgrohe à l’arrivée. Nous avons construit cette progression sur 9 ans… 9 ans que nous avons commencé et on a travaillé très dur pour finalement obtenir ce Monument. Nous n’avons pas toujours eu un gros budget alors se retrouver ici est une énorme évolution pour nous » .

Une longue attente, à une autre échelle, pour Peter Sagan. « Il a montré son talent un peu partout, il est devenu trois fois Champion du Monde mais pour Paris-Roubaix, il a dû attendre. Il avait la pression au départ car Milan-Sanremo et le Tour des Flandres ne se sont pas bien passés pour nous. Certes il avait gagné Gent-Wevelgem mais ce n’est pas un Monument. C’était la dernière chance pour lui cette année car il ne fera pas Liège et il ne sera probablement pas au Tour de Lombardie » .

Sagan était assurément le plus fort mais le moment choisi pour son attaque était aussi un beau mouvement tactique. Même si le Champion du Monde assurait en interview que cette attaque n’était pas prémédité, Ralph Denk livre une autre version. « Non c’était prévu. C’était prévu, insiste-t-il. Nous espérions une course rapide, c’est ce qui s’est passé et Peter a attaqué tôt comme prévu. Enrico Poïtschke, le directeur sportif, et l’entraîneur de Peter, Patxi Vila avaient prévu ce plan ces derniers jours et tout a bien fonctionné » .

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