Sep Vanmarcke : « Paris-Roubaix ne ment et ne pardonne pas »
Habitué à jouer les premiers rôles depuis plusieurs années désormais sur les Classiques pavées, Sep Vanmarcke n’en a néanmoins toujours pas remporté une de très grande envergure. Ancien lauréat de l’Omloop Het Nieuwsblad, le coureur d’EF Education First était passé tout près du sacre suprême sur Paris-Roubaix en 2013, seulement battu par Fabian Cancellara (Trek-Segafredo) au sprint. Il retrouve l’Enfer du Nord ce dimanche, auquel il n’avait pu prendre part la saison passée.
Sep, votre forme a été bonne jusque là cette année. Ne manque plus que la victoire…
Ca fait partie du vélo. Tout s’est bien passé, à l’exception du Grand Prix E3 Harelbeke, où j’ai été pris dans la grosse chute, et du Tour des Flandres, où je n’ai pas vécu une première partie de course très simple. J’essaie d’oublier tout ça et d’aller de l’avant, en espérant que tout aille dans le bon sens dimanche.
Quel est votre ressenti quand vous abordez Paris-Roubaix ?
J’adore cette course, il y a beaucoup de pavés. C’est une course qui ne ment pas. Si vous n’êtes pas bien, vous serez lâché avant la fin. Mais c’est aussi une course qui ne pardonne pas, avec les problèmes mécaniques, les chutes… Il faut aussi être chanceux pour rester sur le vélo et ne pas subir de soucis quelconques. Et ça reste très tactique.
Vous préférez Paris-Roubaix au Tour des Flandres ?
C’est difficile à dire. Evidemment, en Belgique, le Tour des Flandres est une très belle course. Cela reste un cran au-dessus si l’on vient de là-bas, mais c’est sûr que Paris-Roubaix me convient aussi très bien, donc je l’aime tout autant.
Comment battre les Quick Step demain ?
Tout le monde m’a posé la question, mais je ne sais pas quoi répondre. Je n’en sais rien, désolé (sourires).