Marcel Kittel : « C’est une chance d’être ici »
Marcel Kittel (Katusha – Alpecin) sur Paris-Roubaix, c’est peu commun. Quand bien même il y aura une étape avec plus de 20 kilomètres de pavés sur le prochain Tour de France, ils sont peu nombreux à avoir choisi Paris-Roubaix pour s’exercer aux pavés. Mais si Kittel revient, après une première expérience en 2011 lors de sa première année pro, où il était arrivé hors délai, c’est avant tout parce que l’Enfer du Nord l’a marqué et qu’il avait envie de retrouver ce frisson si particulier.
Marcel, que faites-vous ici ? Pourquoi revenir sur Paris-Roubaix ?
C’est une bonne question (sourire). Non Je pense que c’est une très belle course. C’est une chance d’être ici et de pouvoir jouer un rôle dans l’équipe, d’aider mes leaders et de vivre une nouvelle fois l’expérience de cette course. Je pense que parmi toutes les classiques, c’est celle qui me convient le plus et je veux voir comment je vais me comporter. Je pense que c’est aussi une bonne préparation pour l’étape des pavés sur le Tour de France. Je suis excité d’y être.
Nouvelle équipe cette année, vous avez fait Milan-San Remo pour la première fois, vous revenez sur Paris-Roubaix… C’est une année d’expérimentations ?
Chaque fois que vous changez d’équipe, vous devez vous habituer à votre nouvel environnement et l’équipe doit s’habituer à moi. C’est un peu le challenge mais ça fonctionne plutôt très bien. On travaille très bien ensemble avec l’équipe, il y a une très bonne atmosphère entre nous. C’est bien de finir la première partie de saison ici avec Paris-Roubaix et après on se concentrera sur le reste de la saison.
Quel souvenir avez-vous de votre premier Paris-Roubaix ?
J’ai dû donner ma roue à Tom Veelers, qui était le leader, juste avant Arenberg. Il restait donc encore beaucoup de kilomètres et j’ai dû attendre longtemps pour la voiture mais je voulais finir la course. J’ai fini hors délai, oui, mais j’étais l’un des derniers à arriver au vélodrome, après nous, ils ont fermé les portes… J’étais vraiment dans un esprit de guerrier ce jour là et j’espère avoir le même esprit dimanche.
Vous avez aimez Paris-Roubaix de suite ?
Je pense qu’il n’y a pas une course que vous aimez quand vous la faites, mais vous l’aimez après. C’est un peu la même chose avec le Tour de France. Vous êtes content quand c ‘est fini mais après vous voulez y retourner l’année suivante.
Un mot sur la course de dimanche. Vous avez parlé d’aider vos coéquipiers, vous n’avez absolument aucune ambition personnelle ?
Non ! Je pense que c’est important que nous soyons une équipe unie avec un seul et même objectif, qu’on s’aide les uns les autres.