Sep Vanmarcke : « Pour moi mentalement, ça ne change pas grand chose »
Troisième du Omloop Het Nieuwsblad, fin février, septième à Harelbeke vendredi dernier, Sep Vanmarcke (EF Education First – Drapac p/b Cannondale) n’a pas loupé les grands rendez-vous qui précèdent le Tour des Flandres quand bien même il manque encore cette victoire qui lui échappe systématiquement. Avec une nouvelle troisième place sur À Travers la Flandre, la troisième grande semi-classique flandrienne, il prouve définitivement qu’il est prêt pour dimanche.
Sep, malgré le changement de parcours, la météo a fait de la course une vraie classique difficile.
La semaine passée, quand j’ai vu le nouveau parcours de À Travers la Flandre, je m’étais dit que ça finirait par un sprint d’une trentaine de coureurs, car il n’y avait plus tant que ça de pavé mais finalement il a plu, il faisait froid, il y avait du vent. J’ai vite compris que ce serait différent de ce que j’avais imaginé et ça a effectivement été une course difficile. C’était court et c’était aussi la dernière course avant le Tour des Flandres, alors tout le monde voulait le faire à fond. On a vu que beaucoup de monde n’a pas hésité à attaquer très tôt et c’était une belle course.
Dans le final, comment ça s’est passé ?
Dans un premier temps, nous avons tous très bien collaboré pour être assurés de rester à l’avant. Quand nous avons obtenu 45 secondes à 5 kilomètres de l’arrivée, nous étions sûrs que nous y arrivions. Après ça a été du poker, nous avons attaqué à tour de rôle, on s’est regardé… À la fin (Yves) Lampaert a fait la bonne attaque et dans ces cas là, si vous attendez ne serait-ce qu’une seule seconde, alors le coureur part et c’est ce qui s’est passé.
Troisième aujourd’hui, c’est bon signe à 4 jours du Tour des Flandres.
Pour moi mentalement, ça ne change pas grand chose. Je savais depuis le week-end dernier que j’allais bien mais bien sûr faire un podium est toujours bon, c’est aussi important pour l’équipe même si aujourd’hui je n’avais pas forcément les meilleures jambes.
Mais vous finissez quand même devant, ce n’est pas le cas d’un coureur comme Greg Van Avermaet par exemple.
Oui mais c’est aussi la situation de course qui veut ça. Greg a montré qu’il était très fort en étant capable d’attaquer avec (Tiesj) Benoot dans la Côte de Trieu. Mais c’est la course, on a réussi à revenir et puis j’ai attaqué et c’était le bon groupe. Mais il a de bonnes jambes et je suis sûr qu’il sera prêt dimanche.