Yves Lampaert : « J’étais dans la roue de Niki, mais il roulait vraiment fort »
Pendant un bon moment sur le Grand Prix E3 Harelbeke, on a imaginé que la Quick Step Floors allait réaliser le doublé avec Niki Terpstra et Yves Lampaert. Voire même le triplé avec un Philippe Gilbert idéalement positionné en contre. Et si l’ancien champion du monde a finalement conquis la deuxième place au sprint, Lampaert a lui craqué dans les trente derniers kilomètres, mis à mal par son coéquipier néerlandais, trop fort pour lui ce vendredi.
« Sur le Taaienberg, on savait que Tim (Declercq) et Iljo (Keisse) avaient fini leur travail, le peloton était réduit et nous voulions durcir, a exposé Lampaert auprès de Sporza. Nous voulions mettre Phil (Gilbert), Florian (Sénéchal) et Stybar dans un fauteuil derrière en rendant la course difficile. J’étais dans la roue de Niki, mais il roulait fort, il roulait vraiment fort. J’ai dû le laisser partir. Je suis aussi capable de faire des chronos, mais ce qu’il fait aujourd’hui, chapeau ! Je pense que je suis un peu surestimé. Quand nous avions 50 secondes d’avance, je pensais qu’ils ne nous reverraient plus, mais j’ai pris un coup de massue ».
Finalement dix-septième sur la ligne, l’ancien champion de Belgique du contre-la-montre réfutait aussi toute idée selon laquelle son équipe avait volontairement profité de la chute massive à mi-parcours. « Nous n’avons certainement pas volé la victoire, a-t-il affirmé. Je ne pense pas que nous devrions être jugés sur le fait que nous ayons fait le rythme après la chute. Quand nous avons appris qu’il n’y avait plus que 30-40 coureurs, c’était aussi le moment où il fallait faire la course. Il est arrivé dans le passé que nous tombions et que nous ne soyons pas attendus. Ce sont les Flandres, vous savez que le placement est important. »