Tony Hurel : « Elle fait du bien »
Particulièrement prolifique dans les rangs amateurs, Tony Hurel a moins de réussite depuis son passage chez les professionnels, en 2011. À l’exception de la Polynormande, l’année suivant son accession à l’élite, le protégé de Jean-René Bernaudeau n’avait, jusqu’à hier, pas eu l’occasion de lever les bras. Plusieurs top-10 sont venus agrémenter sa carte de visite au cours des dernière saisons mais l’intéressé émettait des difficultés à retrouver le chemin de la victoire.
Toutefois, sur la Tropicale Amissa Bongo, qui a débuté lundi, l’ouverture semblait se dessiner après une seconde place au sprint dans la première étape. Et l’ancien du Vendée U s’y est finalement pleinement engouffré mardi pour décrocher la victoire devant Mikel Aristi (Delko-Marseille Provence-KTM), son bourreau de la veille.
« On avait chacun notre chance, disait Hurel à l’arrivée auprès de Gabon Review. On était d’ailleurs trois dans le même temps pour le classement général, on a envoyé Thomas Voeckler à l’avant, et moi, il ne fallait pas que je lâche la roue du maillot jaune. Je savais que je pouvais être plus rapide que lui, et voilà, aujourd’hui, je suis arrivé à le faire sauter. C’est donc une belle revanche par rapport à hier. C’est ma deuxième victoire professionnelle et la première remonte à 2012. Je peux vous dire qu’elle fait du bien ! »
Ce n’est d’ailleurs peut-être pas fini pour le puncheur Normand, qui aura d’autres occasions de briller au cours de la semaine.