Alexander Kristoff : « Ça faisait un petit moment que je n’avais pas gagné »

Après un Tour de France un peu difficile où il n’a jamais été en mesure de se battre pour la première place dans les sprints, Alexander Kristoff (Katusha – Alpecin) se console avec la RideLondon – Surrey Classic. C’est aussi la première fois depuis près de trois mois que le Norvégien gagne une course. C’est sa septième victoire de l’année. Mais ce n’est pas un secret qu’Alexander Kristoff éprouve quelques difficultés cette année à performer au plus haut niveau. La transition avec le nouveau management (José Azevedo, auparavant directeur sportif dans l’équipe est devenu manager de l’équipe en remplacement de Viatcheslav Ekimov en début d’année) est un peu compliquée. Si Katusha a déjà fait une proposition à Kristoff, que celui-ci aurait refusé, une prolongation dans l’équipe suisse reste envisageable mais d’autres équipes se sont montrées intéressées.

« Je ne savais pas vraiment comment je serai après le Tour de France, déclarait Kristoff au micro de la BBC juste après l’arrivée. Je ne savais pas où en était la forme car depuis la fin du Tour de France, je ne me suis pas trop entraîné. Je me suis surtout reposé. J’ai aussi eu une grosse soirée chez moi il y a quelques jours… D’habitude je cours bien dans les jours qui suivent les grosses soirées donc la bonne stratégie est peut-être de faire de bonnes soirées dans la semaine et les courses le week-end (sourires…) ».

« J’ai de très bons souvenirs ici sur The Mall, poursuit le Norvégien. J’ai obtenu la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Je savais que c’était un parcours qui me convenait bien. J’ai un peu souffert dans les ascensions mais nous avons pu réorganiser la poursuite après ça. Mes coéquipiers et spécialement Nils Politt ont fait un très gros train pour revenir. Il était très fort. Nous n’avons pas eu beaucoup d’aide des autres équipes, un peu de Sunweb. A la fin c’était un timing parfait mais c’était un peu juste ». En effet dans les cinquante derniers kilomètres, l’échappée de trois puis deux coureurs comptait entre 20 et 30 secondes. Ce n’est qu’à un peu moins de 2 kilomètres de l’arrivée que le peloton est revenu.

« Dans le sprint je me sentais très bien. Michael (Morkov) m’a parfaitement placé. Dans le dernier virage, c’était assez étroit et j’ai réussi à me retrouver dans la roue de (Sam) Bennett. A 200 mètres de l’arrivée j’ai lancé mon sprint et j’ai réussi à tenir. C’est une très grande satisfaction d’autant que ça faisait un petit moment que je n’avais pas gagné, la dernière fois c’était à Francfort, le 1e mai dernier ».

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