Jens Keukeleire : « Ma journée s’est bien passée jusqu’à deux kilomètres de l’arrivée »

Jens Keukeleire était déçu à l’arrivée à Salon-de-Provence. Et pour cause, le Belge était probablement l’un des plus forts de l’échappée qui s’est constituée dans la dix-neuvième étape et il bénéficiait encore d’un équipier, Michael Albasini, dans le final de l’étape après que le groupe se soit scindé en deux. Malheureusement, il s’est fait piéger comme les autres dans le dernier rond-point en le prenant du mauvais côté. « Ma journée s’est bien passée jusqu’à deux kilomètres de l’arrivée, disait-il à notre micro. Je pense que j’ai fait ce que je devais faire. Malheureusement, nous avons fait une erreur dans le rond-point en prenant à gauche alors qu’Edvald Boasson Hagen a pris à droite. On doit perdre 20 mètres mais si tu laisses 20 mètres à un coureur comme lui, il s’envole. »

Il avouait d’ailleurs avoir de bonnes sensations durant cette étape et ça s’est vu puisque c’est après son accélération que l’échappée s’est disloquée et c’est encore lui qui a failli partir seul dans les dix derniers kilomètres. Il a du coup été récompensé par le prix du plus combatif. « J’étais vraiment heureux des sensations que j’avais aujourd’hui. Je me sens encore bien et je pense que ce n’est pas tout le monde qui peut dire ça après trois semaines de course. »

En ce jour de fête nationale en Belgique, Keukeleire a été félicité par Eddy Merckx qui aurait bien aimé le voir gagner. « Eddy Merckx m’a dit qu’il était déçu que je n’ai pas gagné en ce jour de fête nationale belge. » Pour son deuxième Tour de France, le coureur a laissé passer une belle occasion de s’imposer.

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