André Greipel : « J’ai été battu sur mon point fort »
La première étape en ligne d’André Greipel sur le Tour de France s’est plutôt bien déroulée. Son équipe a contrôlé la course et l’Allemand a pu sprinter pour finalement prendre la troisième place à Liège. Malgré les conditions difficiles, le sprinteur de la formation Lotto Soudal a très vite montré ses ambitions en demandant à un de ses coéquipiers de rouler en tête de peloton dès le début de l’étape pour maintenir l’écart avec les échappés. Une bonne idée quand on sait que les derniers rescapés ont été repris juste avant la flamme rouge. « L’étape a débuté selon un scénario idéal, raconte l’Allemand. Un groupe de tête de quatre coureurs s’est formé, il n’a pris qu’un avantage limité. Thomas De Gendt s’est directement placé en tête de peloton avec Julien Vermote de Quick-Step. Ils ont vite reçu l’aide d’autres équipes. Nous n’avons donc pas dû effectuer le travail seul. A la fin, nous avons dû effectuer un effort supplémentaire, car Offredo et Phinney avaient encore de l’énergie et sont longtemps restés devant. »
Dans le sprint final, André Greipel était plutôt bien emmené mais il s’est retrouvé seul un peu tôt comme tous ses adversaires. Il s’est ainsi fait surprendre par Kittel qui est revenu de l’arrière. « Avec l’équipe, nous avons pu mettre le peloton en file indienne, nous étions bien positionnés. Dans le dernier kilomètre, il y avait vent de face et les 200 derniers mètres étaient en légère montée. Nous n’avions plus d’équipiers. Peter Sagan s’est positionné trop tôt en tête, ensuite, tout le monde a démarré. Lancer à 250 mètres, c’était trop tôt, j’ai donc dû attendre. Kittel a réalisé un très bon sprint en force aujourd’hui (hier), j’ai été battu sur mon point fort. D’avoir pu jouer la victoire aujourd’hui est encourageant pour les prochains jours. »