Tour de France 2025, Top/Flop du jour

Notre chronique régulière faisant le point sur la journée qui vient de s’achever au Tour de France 2025.
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- Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) : La chute ne semble pas l’avoir affecté le moins du monde et le champion du monde a assuré le spectacle aujourd’hui, avec un long solo de douze kilomètres qui a peut-être mis à mal les espoirs de ses rivaux. Une performance de très haut niveau, absolument inimitable pour ses concurrents, qui ont dû le laisser partir pour le revoir après l’arrivée. La dédicace finale au jeune Samuele Privitera a également été émouvante.
- Florian Lipowitz (Red Bull – Bora – hansgrohe) : Le coureur allemand confirme qu’il a désormais atteint un très haut niveau et si la résilience sur les trois semaines est au rendez-vous, il est vraiment un candidat sérieux au podium final, et peut-être même quelque chose de plus pour ce qu’il a montré aujourd’hui, avec une splendide remontée qui l’a vu se rapprocher dangereusement de Jonas Vingegaard. Les hiérarchies internes semblent désormais claires et qui sait, avec un Roglic à son tour en pleine ascension, il pourrait bien aspirer à quelque chose de plus.
- Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) : L’écart à l’arrivée est important et il y a pas mal de coureurs devant lui. Mais vu qu’il était déjà en difficulté dans la première montée de la journée, où il avait atteint un retard d’une minute, c’est presque un miracle qu’il soit encore sur le podium au classement général. Si c’est ainsi qu’il surmonte les mauvaises journées, il sera vraiment difficile de le déloger et il pourrait même penser qu’il peut faire mieux que la saison dernière…
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- Visma | Lease a Bike : Non seulement la bombe qu’ils tentent de lancer n’explose pas, mais elle se retourne contre eux. Le rythme qui devait mettre en difficulté le champion du monde et ses coéquipiers voit en fait Matthew Jorgenson et pour l’attendre, l’équipe fait preuve d’une première faiblesse. L’Américain se met en difficulté à plusieurs reprises et ralentit tout le monde, demandant même du travail supplémentaire à ses compagnons qui dépensent en fait une énergie précieuse, laissant le leader seul plus tôt que prévu. Pas brillant non plus au final, Jonas Vingegaard subit une défaite assez lourde. Pas forcément définitive, mais néanmoins difficile à encaisser et à renverser.
- Carlos Rodriguez (INEOS Grenadiers) : L’équipe a pris l’échappée pour le lancer vers le succès, et ses coéquipiers ont joué les avocats du diable pour maintenir le groupe à l’écart et faire ensuite la sélection parmi les attaquants. Mais au moment de prendre les devants, l’Espagnol disparaît, incapable de suivre le rythme des autres qui tentent l’aventure. Très peu probable que même à son meilleur niveau il aurait pu gagner, mais ce n’est rien d’autre que la confirmation qu’il est loin de son meilleur niveau dans ce Tour.
- Enric Mas (Movistar) : Peut-être est-ce la chute des derniers jours qui s’est fait sentir, mais dans une étape qui, sur le papier, était l’une des plus adaptées à ses caractéristiques, l’expérimenté grimpeur ibérique a rapidement disparu du peloton, récoltant un lourd retard alors qu’il pouvait encore penser à figurer au moins dans les dix premiers du classement général. L’un des premiers à perdre le contact lorsque le rythme s’est accéléré, il n’a même pas réussi à limiter les dégâts lorsque les coureurs autour de lui se sont détachés, s’avouant lui aussi vaincu mentalement.
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