Paris-Roubaix : Un Laurens de Vreese des grands jours
Habitué au rôle de coéquipier depuis ses débuts professionnels, Laurens de Vreese a saisi sa chance dimanche lors de Paris-Roubaix. Au sein d’une équipe Astana démunie d’un grand leader pour les Flandriennes, le Belge a trouvé sa place, en électron libre. Loin (79e) de son coéquipier Michael Valgren (11e) lors du Tour des Flandres, le grand Flamand s’est montré plus à l’aise sur les secteurs pavés de l’Enfer du Nord. « Je peux dire que je suis satisfait de ma course aujourd’hui (hier), commentait-il dès son arrivée. Au départ, nous avions comme plan d’entrer dans l’échappée et j’ai dépensé beaucoup d’énergie dans les attaques. Mais la vitesse du peloton était vraiment élevée et nous sommes restés groupés. Plus tard, j’ai pu gardé une bonne position dans le premier peloton, et j’ai alors commencé à travailler pour moi-même. J’ai essayé de faire de mon mieux, mais sur le final, j’étais vide à cause des attaques du début de course. Quoi qu’il en soit, j’ai terminé devant au j’ai fait de mon mieux au sprint ».
Arrivé dans le groupe Tom Boonen pour la sixième place, De Vreese s’est classé quinzième sur la ligne. Il s’agit de son meilleur résultat dans un Monument, lui qui avait pris la deuxième place de Paris-Tours en 2012. « Il a fait une course pleine et intelligente. Il était à chaque instant avec les meilleurs coureurs et il lui en a juste manqué un peu pour rejoindre le groupe de tête. C’est un coureur très fort et il l’a prouvé aujourd’hui (hier) » concluait son directeur sportif Lars Michaelsen.