Deuxième du général, Egan Bernal veut « garder les pieds sur terre »
Egan Bernal a réalisé la belle opération de la 18e étape. Huitième à Valloire, le grimpeur colombien de 22 ans a coupé la ligne avec 32 secondes d’avance sur les autres favoris. Grâce à son attaque dans l’ascension du Galibier, le co-leader d’Ineos monte à la deuxième place du général et devance désormais son coéquipier Geraint Thomas de cinq unités. Plus que jamais, il s’affirme comme l’un des principaux candidats au podium à Paris, si ce n’est au sacre final. Pour autant, Bernal refusait de s’enflammer à l’arrivée et saluait, avant tout, la revanche de son compatriote Nairo Quintana.
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« C’est un grand jour pour la Colombie. Je suis très heureux pour Nairo, il le mérite. C’est un coureur qui a donné énormément à notre pays. Aujourd’hui, il a confirmé qu’il était l’un des meilleurs au monde, saluait Bernal avant d’envisager son cas personnel. Geraint m’a dit d’attaquer pour animer la course dans la dernière ascension. Deux étapes très dures nous attendent encore. Il faut rester calme et ne pas perdre notre concentration malgré la joie du moment. Nous devons garder les pieds sur terre. Je ne regarde pas si je suis devant un de mes coéquipiers. Ce que je regarde, c’est ma position par rapport à Alaphilippe. Avec Geraint, nous sommes deux leaders et avoir deux as dans sa main, c’est mieux qu’un. »