Peter Sagan appelle le syndicat des coureurs à l’action en raison des fortes chaleurs
D’ordinaire peu loquace en zone mixte, Peter Sagan était plus bavard ce mardi soir à l’évocation des fortes chaleurs. Il faut dire que le mercure approchait les 40 degrés autour de Nîmes lors de la seizième étape du Tour de France. « J’ai bu un bidon entier, puis un autre, puis un autre, puis un autre, puis un autre… C’était fou, réagissait le maillot vert. Ça allait, car c’était une étape de plat, mais si nous arrivons dans les Alpes avec ce temps, ça sera terrible. Je pense que le syndicat des coureurs doit faire quelque chose. Je ne sais pas pourquoi on les paye s’ils ne nous protègent pas. »
Concernant la course, le Slovaque s’est classé quatrième du sprint nîmois. Il conserve une marge conséquente en tête du classement par points, où il devance Elia Viviani, son premier poursuivant, de 85 unités. « Daniel (Oss) et Marcus (Burghardt) m’ont bien protégé et j’ai pris la meilleure roue, celle d’Elia. J’ai attendu qu’il lance son sprint car il y avait vent de face, détaillait Sagan. Mais j’ai commencé trop tard, Caleb (Ewan) et Dylan (Groenewegen) m’ont passé à toute vitesse. Je suis resté dans la roue d’Elia, j’étais un peu coincé derrière eux. Il était alors difficile de les doubler. »