Paolo Slongo : « À l’arrivée, nous saurons si Vincenzo est compétitif pour le général »

Vincenzo Nibali connaît bien l’ascension de La Planche des Belles Filles. Et pour cause, l’Italien de la Bahrain-Merida s’y était imposé en 2014, l’année de son sacre sur la Grande Boucle. Ce jeudi, cette montée de 7 kilomètres à 8,7% de moyenne devrait décider de la suite qu’il donnera à son Tour de France. Toujours dans la course au général, Nibali n’a pas encore choisi entre tenter de ramener le maillot jaune à Paris ou décrocher une étape de prestige.

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« Nous verrons comment je me sens durant l’étape et l’ascension finale, et nous déciderons en conséquence, prévenait le natif de Messine dès le départ de Bruxelles. Ma crainte si je joue le général, c’est de bien faire en début de Tour et de disparaître en troisième semaine. Je peux aussi faire un général correct et ne pas remporter d’étape. Parfois, il est bon de se concentrer sur une seule chose. Une victoire d’étape sur le Tour, c’est grandiose, deux ou trois encore plus! »

Son entraîneur de toujours Paolo Slongo abondait dans son sens à l’arrivée de la cinquième étape. « C’est la première arrivée au sommet, ce sera forcément crucial. A l’arrivée, nous saurons si Vincenzo est compétitif pour le général ou non, prévenait le coach. Nous déciderons d’un plan en fonction du résultat. Il faut voir comment il réagit au travail des semaines qui ont suivi le Giro. Nous n’avons pas de référence puisqu’il n’a fait ni le Dauphiné ni le Tour de Suisse, nous sommes un peu dans l’inconnu. La lumière sera faite après cette arrivée, et nous ne pourrons plus nous cacher. »

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