Écarté par un problème mécanique, Peter Sagan n’est pas non plus « complètement rétabli »
Peter Sagan a eu beau signé jolis quelques accessits ces derniers temps, sur Tirreno-Adriatico (2e et 5e) ou bien Milan-Sanremo (4e), on ne l’a toutefois pas senti aérien. Tout simplement car l’ancien triple champion du monde est effectivement assez loin de son meilleur niveau actuellement, le tout à cause d’un virus contracté après le Tour de San Juan qui l’a cloué au lit pendant un petit moment et ne lui a sans doute pas permis d’avoir la préparation optimale pour les Classiques. Pour autant, le Slovaque de la Bora-hansgrohe était encore dans les clous pour la victoire, hier, sur l’E3 Binck Bank Classic, à quarante kilomètres de l’arrivée, quand les meilleurs favoris se sont dégagés dans l’enchaînement Taaienberg-Vieux Quaremont. C’est en réalité le Tiegemberg, dernière difficulté du jour, qui a eu raison de lui, ou plutôt de son matériel.
« Après la dernière zone de ravitaillement, j’ai eu l’impression que quelque chose avait cogné mon dérailleur arrière. Je ne sais pas ce que c’était, mais cela ne fonctionnait pas correctement, a d’abord exposé Sagan dans un communiqué. J’ai continué environ dix kilomètres avec ce problème. Une fois que le mécanicien l’avait résolu, ça marchait bien, mais ce n’était pas le cas au moment crucial où Greg a attaqué. Quand ils sont partis, j’ai été décroché et relégué dans un groupe derrière ». Finalement dix-septième sur la ligne, le coureur de 29 ans était également honnête quant à sa condition. « J’ai senti que ma forme n’était pas optimale et que je n’étais pas complètement rétabli, a-t-il ajouté. Au moins, je n’ai pas chuté. Les sensations sur cette course, c’est toujours un peu la loterie, car ça arrive quelques jours après Milan-Sanremo. On verra comment je me sens dimanche (Gand-Wevelgem) ».