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Jarlinson Pantano : « Il y a des jours sans et des jours où ça va mieux »

C’était il y a deux ans à Culoz. Jarlinson Pantano, alors chez IAM Cycling, se révélait en remportant la 15e étape du Tour de France avec la double ascension du Grand Colombier (par différents versants), quelques semaines seulement après s’être imposé à Davos sur le Tour de Suisse dont il prenait la quatrième place finale. Cette année là le Tour passait d’ailleurs par Viehla (départ de la 9e étape) où il s’impose aujourd’hui, à l’occasion de la 5e étape du Tour de Catalogne.

Presque deux ans sans victoire donc (à l’exception d’un titre de Champion de Colombie du contre-la-montre en 2017). Depuis Pantano a pourtant était considéré comme un coureur prometteur d’autant que sur ce même Tour 2016, il s’était aussi classé deuxième au sommet de la difficile ascension de Finhaut-Emosson, derrière Ilnur Zakarin, et deuxième d’une autre étape difficile, rendue encore plus terrible par la pluie, qui arrivait à Morzine (Ion Izagirre s’était imposé) 24 heures avant l’arrivée finale à Paris.

L’an passé, il devait notamment être un équipier de luxe pour Alberto Contador au sein de l’équipe Trek – Segafredo, qu’il venait d’intégrer. Mais la confirmation du talent colombien se fait encore attendre. Il faut dire qu’il a aussi connu quelques ennuis de santé l’an passé. Toujours est-il que Pantano s’offre un beau succès en Catalogne devant Vergard Laengen (UAE Team Emirates), un autre ancien de IAM Cycling… La preuve peut-être que l’équipe suisse avait besoin de juste un peu plus de temps pour grandir. En 2016 d’ailleurs, pour sa dernière d’existence, elle avait remporté des succès sur les trois Grands Tours.

« Nous savions qu’aujourd’hui une échappée irait au bout et nous n’avons pas loupé l’opportunité, déclarait Pantano à l’arrivée. Quand on s’est retrouvé à l’avant, avec mon coéquipier Laurent Didier, je savais que nous avions une bonne chance. Ensuite je me suis retrouvé seul dans le final avec Vegard Laengen. Nous avons bien collaboré. On se connait bien, nous étions coéquipiers chez IAM Cycling. Je lui ai dit qu’il fallait tout donner pour qu’on arrive au moins à l’arrivée pour se disputer la victoire entre nous deux. 

C’était une semaine difficile. J’ai connu des journées très dures, mais c’est le vélo. Il y a des jours sans et des jours où ça va mieux. Je suis très content du résultat d’aujourd’hui. Sur Paris-Nice, tout ne s’est pas très bien passé et en arrivant ici, j’étais encore un peu malade. Finalement j’obtiens cette victoire. Je la dédie à l’équipe Trek – Segafredo car je me sens redevable face à la confiance qu’ils m’accordent. Je suis vraiment content de pouvoir offrir ce succès en retour. Maintenant il faut espérer que je continue sur la même dynamique » .

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