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Romain Bardet : « Un peu à l’envers »

Romain Bardet n’a pas été gâté pour sa première sur une Flandrienne. Si le grimpeur auvergnat n’avait pas choisi la plus difficile d’entre toutes, avec À Travers la Flandre, il a toutefois eu droit à un temps typiquement « flandrien » mercredi, avec des sauts d’eau quasi-ininterrompus durant toute l’épreuve. Il s’est malgré tout accroché dans le « peloton » jusqu’au Taaienberg, à près de 50 kilomètres de l’arrivée. La course s’est dès lors emballée et le vainqueur de la Classic de l’Ardèche n’a jamais revu la tête de course, coupant finalement la ligne au sein d’un gros peloton à près de sept minutes du vainqueur. Le coureur d’AG2R-La Mondiale, venu pour tester les pavés en vue du Tour de France, n’oubliera pas l’expérience de sitôt.

« C’était compliqué, avec le vent, la pluie. Une sacrée journée, a-t-il résumé. J’ai passé pas mal de temps dans les voitures, j’ai eu des petits problèmes mécaniques, je suis même tombé en début de course. Sans gravité. J’ai passé ma journée à être un peu à l’envers, mais bon, sur ces courses-là… Il ne manque pas grand-chose dans le Taaeinberg pour être dans les quarante. Je n’étais pas super bien placé, il me manque cinq mètres et je suis dans le bon groupe ». Aucun coureur terre-et-ciel n’a d’ailleurs pesé sur le final, conséquence, en partie, de l’abandon d’Oliver Naesen à la mi-course.

Romain Bardet retrouvera lui un calendrier plus traditionnel la semaine prochaine, avec le Tour du Pays Basque, bien plus à sa convenance.

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